Après la proclamation des résultats du concours d'accès à la formation au grade de conseiller du sport au niveau de l'Ecole supérieure en sciences et technologie du Sport (ex-ISTS) de Dély Ibrahim pour l'année 2019-2020, des voix se sont élevées pour contester la liste des candidats «choisis». Selon des informations, il s'avère que ces candidats ne remplissent pas les critères et les conditions de classification dans les catégories A ou B exigés pour l'accès à cet établissement, édictées par les articles 16,17 et 18 du décret exécutif 15/213 du 11 août 2015, fixant les modalités d'application des dispositions statutaires relatives aux sportifs d'élite et de haut niveau. Ces textes ont été bafoués par la tutelle en attribuant à ces athlètes de différentes disciplines des «attestations d'élite A et B de complaisance». Avec cette infraction flagrante, il est à s'interroger sur le sort des vrais athlètes pour la «sélection» des futurs conseillers en sport. Il est aussi à se demander qui a remis ces «fausses attestations» et pour quels objectifs. C'est d'autant plus intrigant que ces attestations d'élite qui ouvrent le droit de s'inscrire à l'ISTS sont délivrées uniquement par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il est bon de rappeler que l'attestation d'athlète d'élite A ou B est un document qui permet aux sportifs ayant un niveau de classe de terminale d'accéder a l'ESSTS sans être bachelier. En fait, il s'agit d'un «sésame» pour suivre un cursus universitaire. N. H.