Pour le secrétaire du comité exécutif de l'OLP, Saeb Erekat, la décision du Congrès américain «porte un coup dur aux tentatives de l'Administration Trump de légitimer la colonisation et l'annexion». Le Congrès américain a adopté la semaine dernière, par une majorité des voix, une résolution soutenant une solution à deux Etats destinée à mettre fin au conflit israélo-palestinien. «Le Congrès a adopté une résolution par une majorité des votes démocratiques et cinq votes républicains (226 contre 188), concernant ce conflit», a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa, soulignant que «toute proposition présentée par les Etats-Unis devrait respecter clairement la solution à deux Etats». «Washington devrait également dissuader toute action ne visant pas à régler le conflit, particulièrement l'annexion unilatérale des terres palestiniennes, et tout effort tendant à établir un Etat palestinien en dehors du cadre des négociations avec Israël», d'après le projet de loi. La résolution a rappelé l'appui américain, apporté par les présidents démocrates et républicains pendant plus de 20 ans, à la solution de deux Etats, ainsi que leur refus de l'expansion des colonies israéliennes, a ajouté Wafa. Une donne que le locataire de la Maison-Blanche a refusé de respecter. Cette résolution constitue donc clairement une mise en garde contre les décisions unilatérales, déclarées par le président Trump en faveur de l'occupation israélienne dès le début de sa présidence. L'Exécutif palestinien a salué, dimanche, la décision du Congrès américain. La résolution du Congrès «est considérée comme un changement historique et significatif dans l'opposition de la plus haute instance législative américaine aux politiques de Trump qui violent la légitimité internationale», a indiqué le gouvernement, cité par l'agence palestinienne de presse Wafa. Le gouvernement palestinien a émis aussi le souhait que cette décision «ouvrirait la voie à de nouvelles relations avec les Etats-Unis, basées sur les valeurs de droit, de justice et d'égalité», dans l'espoir que l'opposition puisse «renverser» les politiques du président Trump, qui fait face à un procès qui pourrait mener à son éviction. Pour le secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saeb Erekat, la décision du Congrès américain «porte un coup dur aux tentatives de l'administration Trump de légitimer la colonisation et l'annexion». «Nous exigeons des mesures concrètes pour empêcher l'Administration Trump et Israël de continuer à violer le droit international et détruire l'option à deux Etats», a-t-il déclaré, indiquant que les Etats-Unis, avec le soutien de leurs partenaires, peuvent jouer un rôle constructif dans la fin du conflit palestino-israélien. M. Erekat a également souligné que cette décision est «un avertissement» au président Trump qui, depuis son arrivée à la Maison-Blanche, a accumulé des décisions unilatérales favorables à Israël, en rupture avec la tradition diplomatique américaine et avec le consensus international. D'après la résolution, «Washington devrait également dissuader toute action ne visant pas à régler le conflit, particulièrement l'annexion unilatérale des terres palestiniennes et tout effort tendant à établir un Etat palestinien en dehors du cadre des négociations avec Israël». Selon Wafa, la résolution a rappelé l'appui apporté par les présidents américains démocrates et républicains pendant plus de 20 ans à la solution de deux Etats, ainsi que leur refus de l'expansion des colonies israéliennes. 28 violations israéliennes contre les journalistes palestiniens Un rapport mensuel de l'agence palestinienne de presse, Wafa, fait état de 28 violations israéliennes commises contre les journalistes palestiniens dans les Territoires occupés durant le mois de novembre 2019. En effet, 16 journalistes ont été blessés par des balles en caoutchouc, par des agressions et aussi du gaz lacrymogène. Dix autres ont été arrêtés, en plus du retrait de leurs cartes d'identité. Parmi les journalistes blessés, Moaz Amarneh, qui a été touché à l'œil gauche le 15 novembre par une balle recouverte de caoutchouc, lors de la couverture des affrontements entre soldats israéliens et Palestiniens, dans la localité de Surif, à Al Khalil, en Cisjordanie occupée. Selon le Syndicat des journalistes palestinien, plus de 60 journalistes ont été touchés par balle réelle dans les Territoires palestiniens depuis le début de l'année, dont la majorité dans la bande de Ghaza. A. Z.