Les dégâts occasionnés par les pluies diluviennes, accompagnées de grêlons, qui se sont abattues dans la mi-journée du 15 juin en cours dans la région de Guelma font l'objet d'expertise auprès des assurances. Une situation qui en dit long sur les préjudices causés par ces fortes précipitations. Pour rappel, 13,03 mm de pluie ont été enregistrés ce jour-là, en moins de trois heures. Quant aux dégâts, ils concernent principalement les champs céréaliers. À ce sujet, la caisse régionale des mutualités agricoles (CRMA) de Guelma a recensé, à ce jour, onze déclarations d'agriculteurs au chapitre des multirisques agricoles, notamment pour les dommages causés par la grêle qui a touché, nous dit-on, 134 ha de blé dur et 46 autres de blé tendre, répartis à travers cinq communes de la wilaya : Djeballa Khemissi, Bouchegouf, Aïn Ahsaïnia, Boumahra Ahmed et Guelma. Par ailleurs, la maison des jeunes scientifiques (ex-CLS) du chef-lieu de wilaya a aussi subi des dégradations, entre autres le plafond de la grande salle bleue des conférences n'a pas résisté aux infiltrations des eaux. « Une expertise- assurance a été engagée », nous déclare le directeur de cette structure. Nous noterons, par ailleurs, selon les professionnels du secteur des assurances, notamment pour les dédommagements en cas de catastrophes naturelles, l'obligation de celles-ci, instituée dès 2004, n'a pas eu à ce jour les effets escomptés en matière de souscriptions, malgré les sinistres occasionnés par les intempéries lesquels devraient entraîner en toute logique l'engouement de la population pour une assurance. Mais les sinistrés non assurés déclarent : « C'est h'ram ! (péché) ».