Convaincant depuis le début du Mondial-2010, le Paraguay est bien placé pour décrocher sa qualification pour les 8es de finale contre la Nouvelle-Zélande, toujours en course mais qui a impérativement besoin de gagner, aujourd'hui à Polokwane (15h). En cas de victoire, les Guaranis seront sûrs de terminer premiers du groupe F et d'éviter d'affronter les Pays-Bas, probables vainqueurs du groupe E, en huitièmes de finale. Auteurs d'un bon nul face à l'Italie (1-1) et victorieux de la Slovaquie (2-0), ils visent un troisième 8es de finale sur les quatre dernières Coupes du monde. Arrivés avec l'étiquette d'équipe la plus faible du tournoi, les Kiwis évoluent en plein rêve : ils ont toujours leur destin en main et ont déjà réussi leur Coupe du monde. Décomplexés par leur égalisation au bout des arrêts de jeu contre la Slovaquie (1-1), ils ont réussi le plus grand exploit de leur sport au pays du rugby-roi en tenant les champions du monde italiens en échec (1-1). « Ce sera très dur de gagner, je sais, mais les gars ont mérité ce match, c'est fantastique, et tout le pays sera derrière nous ! On s'en sort plutôt bien pour une équipe qui ne mérite pas sa place au Mondial, hein ? », s'amuse Ricki Herbert, le sélectionneur des All Whites, qui n'a pas oublié les critiques d'avant-tournoi sur les chances de son équipe. Hebert dispose d'un effectif au complet, et devrait reconduire l'équipe alignée lors des deux premiers matches. Le sélectionneur argentin du Paraguay, Gerardo Martino, dont on attend au minimum une place en 8es, devra peut-être, lui, effectuer quelques changements. Outre les blessures, les cartons jaunes font planer la menace d'une suspension. Son défenseur central, Antolin Alcaraz, (buteur contre l'Italie), touché à la cheville, est incertain, comme le milieu Jonathan Santana (contracture). Enfin, que faire des milieux Enrique Vera et Victor Caceres, déjà avertis ? Le Paraguay n'a pas un banc de remplaçants aussi fourni que ceux du Brésil ou de l'Argentine et a besoin de ses joueurs pour les huitièmes...