La gestion des zones d'activités dans la wilaya de Bouira fait défaut. Une réalité qui, faut-il le souligner, continue de mettre à mal la situation socio-économique dans certaines communes. Bien que la création de ces zones, destinées exclusivement à accueillir les projets d'investissement, remonte à de longues années, leur exploitation reste en deçà des attentes escomptées. En d'autres termes, ces zones d'activitésn'ont, finalement, apporté ni travail aux populations ni fiscalité aux APC. D'après les chiffres avancés par les chargés du dossier de l'investissement, la wilaya de Bouira dispose de 10 zones d'activités, dont la superficie totale s'étend sur 57,8 ha et qui sont divisés en 518 lots. À cela s'ajoute une zone industrielle de 225 ha et qui est parcellée en 86 lots, située à Sidi Khaled dans la commune de Oued El Berdi. Malgré toutes ces potentialités, la wilaya n'en profite toujours pas assez. A travers les dix (10) anciennes zones d'activités, il existe 114 lots d'une superficie de 11,3 ha, qui sont en jachère. Pour ce qui est de la zone industrielle de Sidi Khaled, 18 lots sont inoccupés à ce jour. D'autre part, si un énorme retard a été accusé quant à l'exploitation de ces zones d'activités, la responsabilité ne devrait pas s'imposer uniquement à l'acquéreur. L'administration est aussi une partie prenante de ce problème. Car, il y a plusieurs promoteurs qui n'ont pas encore occupé leurs terrains à cause de la lenteur des démarches administratives, notamment au niveau des services des Domaines et ceux de l'agence foncière, de délivrer les documents nécessaires. Dans le cadre de la perspective concernant le secteur de l'investissement à Bouira, les pouvoirs publics ont eu l'idée de relancer quelques zones d'activités, jusque-là abandonnées. Il s'agit d'une superficie de plus 70 ha, à travers 6 communes, notamment Ath Mansour, Bechloul, Lakhdaria, El Hachimia et M'Chedallah. Il faut noter aussi que certaines de ces zones existaient depuis près de deux décennies et attendent, à ce jour, d'être aménagées et viabilisées pour accueillir leurs acquéreurs potentiels, les investisseurs