La 2e édition du Festival national du film universitaire s'est ouvert, hier, à l'Université des sciences et de la technologie d'Oran, Mohamed Boudiaf, (USTO-MB), avec 10 productions en lice, sous le slogan «Le cinéma nous rassemble». Cette rencontre, qui «réunit tous les jeunes des différentes régions du pays», constitue un espace de dialogue et d'échanges culturels entre académiciens, artistes et comédiens et «vise à promouvoir les jeunes talents, à faire découvrir le film universitaire et donner aux étudiants créatifs l'opportunité de présenter leurs œuvres», nous a indiqué, hier, le commissaire du festival, Nadir Graïdi, étudiant en 3e année marketing à l'Université d'Oran. Ce festival, prévu trois jours durant à l'auditorium de l'USTO-MB, a été initié par les animateurs du Club universitaire Art'USTO et met en lice pas moins de 10 courts métrages sélectionnés parmi pas moins de 50 productions proposées par des jeunes amateurs, mordus du septième art. «Nous avons allégé cette année les conditions de participation au festival, en ce sens que le réalisateur du film ne doit pas être forcément un étudiant, mais son équipe doit tout de même en contenir quelques uns», nous dit le commissaire du festival, Nadir Graïdi. Les productions retenues pour la compétition traitent des problématiques aussi bien variées qu'intéressantes. Il s'agit des films Bad Shoes de Akli Amedah, Vos images ne nous ont pas libérés de Mourad Miloud, Un obstacle imaginaire de Ben Omar Hamza, SAM de Ribellah Mohamed Redha, Douleur de Samir Bel Alla, Sun de Boukaf Mohamed Tahar, Absence de Idriss Kedidah, Crime de l'amour de Benmoussa Bedjad, Kayen wella Makanch de Kada Abdellah et Mania House de Houssam Abbassi. Les productions projetées sont évaluées par un jury composé de cinéastes, comédiens et critiques à l'instar de Mourad Khan, Djamel M'hamdi, Malika Youcef, et Ilyès Boukhemoucha. Les dix œuvres sont en lice pour trois grands prix, du meilleur film complet, du meilleur scénario et de la meilleure réalisation, explique encore l'étudiant Nadir Graïdi. Le jury ayant procédé à la sélection des courts métrages en compétition était, quant à lui, composé des réalisateurs Rachid Nekaa et Mohamed Djebli, ainsi que des comédiens Sofiane Daoudi et Samir Zemmouri, qui est également scénariste. Les organisateurs prévoient en outre d'honorer plusieurs comédiens à l'image du trio «Bila houdoud» (Mustapha, Hazim et Hamid), de Fadéla Hachemaoui et d'Abdelkader Djeriou. Des groupes musicaux animeront la clôture de chaque journée et des sorties touristiques dans la ville d'Oran sont également sont également programmées au profit des participants. A la question de savoir comment l'idée d'organiser un tel évènement lui est venue, le jeune Graïdi nous dit que depuis son enfance, le cinéma et le théâtre l'ont fortement séduit, et qu'en devenant plus âgé, il tenait toujours à suivre et assister au Festival international arabe que la ville d'Oran organisait annuellement. «C'est à partir de là que l'idée m'est venue de lancer ce festival, d'autant que j'ai eu à côtoyer des professionnels du cinéma et des comédiens qui m'ont appris les ficelles du métier et comment organiser ce genre d'évènement», souligne le jeune étudiant. Et d'ajouter : «J'ai toujours été convaincu que la ville d'Oran est une ville qui a besoin de développer ses activités cinématographiques, à travers l'organisation de manifestations culturelles et artistiques en rapport avec le septième art. J'espère que ce festival contribuera à booster ce genre de manifestations à Oran et à encourager nos jeunes étudiants à développer leurs talents artistiques.» Notons enfin que le festival est soutenu par plusieurs parties dont la direction de l'USTO-MB, la Direction de la jeunesse et des sports, l'APW d'Oran, la Résidence universitaire 19 Mai 1956 et plusieurs autres sponsors privés.
