Le vol par effraction du local de la section de karaté, sis à l'intérieur même du complexe omnisports Badji Mokhtar, perpétré le mois de décembre 2009, vient de connaître un nouveau rebondissement avec le transfert du dossier au parquet de Souk Ahras. L'enquête menée, depuis la déclaration du vol, par les investigateurs du 3e arrondissement, avait, pour rappel, confirmé l'implication dans cette affaire de certains membres de ladite section, notamment N.B., 46 ans, H.B., 46 ans et M.S., 47 ans, ainsi que plusieurs autres complices. Le mobile du vol serait la dissimulation de documents compromettants et d'informations d'archives enregistrées à l'unité principale du micro-ordinateur. De graves anomalies dans la gestion antérieure du complexe ont été relevées et des traces d'une affaire de blanchiment d'argent ont disparu de la salle, a constaté notre source qui a écarté la thèse du voleur étranger. Même avis du côté des témoins, dont des responsables du secteur, qui avaient déclaré aux enquêteurs que « l'OPW est l'une des structures les plus sécurisées de la DJS », et que les auteurs qui « doivent connaître les lieux, avaient un tout autre objectif que celui d'un vol d'objets de valeur ». Les membres du bureau de l'association ESSA, qui chapeautent la section de karaté, se sont démarqués de cet acte et ont refusé de payer les honoraires de l'avocat engagé en faveur des mis en cause.