Les fils de chouhada ainsi que d'autres courants de la « famille révolutionnaire », à travers le territoire national, sont décidés à faire entendre leurs voix. Sous l'impulsion de la Fédération des fils de chouhada (FFC), ils marcheront demain dans la matinée à partir de l'ancien marché de gros de Tizi Ouzou pour rallier Alger. La démarche des protestataires vise à mettre la pression sur les pouvoirs publics afin de satisfaire, ainsi, leurs demandes émises déjà lors d'une marche similaire, en 2007, qui n'ont pas abouti. « Nous exigeons que l'Etat verse la pension de fils de chouhada à toutes les familles concernées. Car aujourd'hui, presque 80% des familles de chouhada ne la perçoivent pas, contrairement à celles qui n'ont aucune ressource, alors que celles qui disposent de fiches de paie ne touchent pas un sou », dénonce Mustapha Oudiaï, président la Fédération des fils de chouhada (FFC) avant de préciser : « Certains enfants de chouhada ont besoin de cette pension même s'ils travaillent, car leur salaire ne leur permet pas de subvenir à leurs besoins. » Outre le versement de la pension à tous les enfants de chouhada sans exception, les instigateurs de la marche réclament l'attribution de logements à ces ayant droits n'ayant jamais obtenu cet avantage. Par ailleurs, d'autres associations et organisations non gouvernementales ont décidé de se joindre à ce mouvement de protestation, à l'instar de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC).