La 5e édition du Festival de la musique actuelle a été inaugurée jeudi soir, à Bordj Bou Arréridj, sur des temps forts promettant de rééditer le franc succès de l'année dernière. Et pourquoi pas le surpasser avec des créations musicales mariant des rythmes algériens, africains et universels ? Pendant six soirées de suite, du 1er au 6 juillet, le public aura l'occasion de découvrir au stade Bouzidi l'art musical contemporain dans sa version actuelle. A travers plusieurs concerts commençant par Faudel et finissant en apothéose par Rim K., avec une soirée non-stop dans la nuit du 4 au 5 juillet qui sera animée par le groupe Milano, Dadou, Kamel Chenane, Chaba Soria, Cheb Akil,… entre autres. Après une heure de retard, la première soirée a été entamée jeudi aux environs de 23 h, avec, en tête d'affiche, un concert de Faudel, où la fête s'est poursuivie jusqu'à une heure tardive. Le premier fait constaté a été la faible assistance ayant marqué sa présence à cette ouverture. Le stade était désespérément inanimé. Toutefois, la fête était au rendez-vous. « On est très contents d'être venus écouter de la musique ici », dira Naïma, juste après la fin de la soirée. La dame ne cache pas non plus sa satisfaction de la dynamique actuelle du paysage culturel à Bordj Bou Arréridj et en Algérie en général. Le public espère que le rythme sera élevé le lendemain avec une soirée animée par Cheb Khalas et les groupes MG Black de Bordj Bou Arréridj, Zine Gdal de Ouargla, cheb Slimane, chaba Sihem et Toufik Nadromi. Un festival qui se déroule dans la bonne humeur et dont les organisateurs ont tenu leurs promesses de « prêter plus d'écoute aux espaces oubliés qui ont désormais leur mot à dire en matière d'art et de culture ». Même le public sportif ne sera pas privé de certaines rencontres de la Coupe du monde qui coïncideront avec le festival. Ainsi, des écrans géants seront installés au stade communal Bouzidi, pour la retransmission de trois matches.