Hôpital Khellil Amrane : enfin un scanner ! La wilaya de Béjaïa vient d'être dotée d'un nouveau scanner, au grand bonheur de la population qui a tant souffert de l'absence de cet outil important depuis l'année 2006. Ce nouveau matériel vient remplacer un scanner financé par délibération de l'APW mais qui est resté longtemps en panne. Le nouveau scanner est fonctionnel depuis mardi dernier après avoir effectué les derniers essais au niveau du service qui a été aménagé à cet effet. Cette opération a été prise en charge dans le cadre du passage de l'hôpital Khellil Amrane au statut de CHU, nous a annoncé M. Benbouzid, directeur de la santé. Par ailleurs, six ambulances médicalisées viennent d'être acquises, tout récemment, au profit du SAMU de Béjaïa, pour « renforcer et réorganiser la prise en charge des urgences de la population de la wilaya » nous a déclaré le directeur de la santé. On nous apprend également que la wilaya va bénéficier d'un centre d'imagerie médicale ainsi que d'une opération d'acquisition d'un IRM dans le cadre du budget de wilaya. Amtik n'Tafat : Une kermesse pour les Mezzaïa Des jeux, des cadeaux, de la musique, du rire et bien d'autres surprises. Il y en a plein au programme de la kermesse qui promet de faire sortir de son long sommeil, deux jours durant, les 4 et 5 juillet, le pittoresque fort d'Amtik n'Tafat. L'initiative qui donnera un tant soit peu d'animation à un arrière-pays plongé dans le désœuvrement est à l'actif de la FAZORC, la fédération des associations de la zone rurale de Béjaïa. Du fait qu'une telle manifestation ait lieu pour la première fois dans la contrée, les organisateurs s'attendent à accueillir un très grand nombre d'enfants de la commune, dont au moins les 600 élèves scolarisés au niveau des écoles implantées dans les trois douars des Mezzaïa. Pour parer à toute défection du jeune public attendu, des navettes seront mises en service à partir de l'école des frères Asselate à Ighil El Bordj, et au départ de l'APC de Boukhiama. Il faut signaler que la FAZORC, outre des actions culturelles ou sociales, ne fait pas moins de peser dans le choix et l'appui de programmes de développement à même d'amorcer le désenclavement des 18 villages du douar Madala, des 17 villages de Timsiyith et des 29 villages d'Aït Ouamar Ouali. M'Cisna : La maison de jeunes rouverte Cela fait presqu'une année quand une poignée de jeunes, dans un pur reflexe de vandalisme, a mis à sac l'un des rares acquis de la masse juvénile de M'Cisna : la maison de jeunes. « A l'origine de cette furie destructrice, il y avait un banal match de football qui a tourné au désavantage de leur équipe », se souvient Hider, un jeune habitant du chef lieu communal. Fermé depuis, l'établissement n'a été rouvert que la fin du mois de juin 2010, après avoir fait l'objet d'une opération de rénovation et de remise en état. Un travail de bénédictin qui a nécessité de gros efforts et la mobilisation de moyens financiers conséquents. « Nous avons bénéficié d'une assistance très active de la direction de la jeunesse et des sports », affirme un élu local en précisant que la municipalité a puisé dans ses maigres ressources pour faire aboutir le projet. « Nous nous sommes fixés un point d'honneur à remette dans les meilleurs délais possibles cette infrastructure à la disposition de nos jeunes, d'autant plus qu'ils n'ont pas d'autres points de ralliement ni d'autres dérivatifs », ajoute notre interlocuteur. A. A., M. A., R. Oussada