Dans le cadre de son programme de privatisation, l'entreprise nationale de distribution détail des médicaments (Endimed), relevant du portefeuille de la société de gestion des participations de l'Etat (SGP. Gephac), met en vente aux plus offrants, un lot de 284 officines pharmaceutiques situées au niveau de 39 wilayas du pays. Parmi celles-ci l'on citera quelques-unes implantées à l'Est, comme celles de Constantine, Bordj Bou Arréridj, Jijel, Skikda, Souk Ahras, Mila et El oued. Une telle opération permettrait, si elle venait à se concrétiser, aux responsables de la société mère, en l'occurrence SGP Gephac, d'alléger davantage les contraintes de gestion de son réseau de distribution, et partant, de renflouer les caisses de l'Endimed. Il est vrai, par ailleurs, que celle-ci n'arrive pas à se débarrasser complètement de son patrimoine pharmaceutique, et ce depuis le lancement du processus de délestage des officines. En effet, il y a quatre ans déjà, l'Endimed avait proposé à la vente plusieurs de ses agences au niveau de ces mêmes wilayas, mais n'a pas trouvé preneurs durant cette première opération de cession. Quelques mois plus tard, en juillet 2005 plus précisément, l'Endimed était revenue à la charge en proposant, une nouvelle fois, un important lot d'officines à vendre, réparties à travers une quinzaine de wilayas du pays dont celles précédemment mentionnées. Or, si jusqu'à aujourd'hui, les meilleures ont été vendues, notamment les mieux situées, soit dans les principales artères des grandes villes, les officines implantées dans des zones enclavées n'attirent pas beaucoup de postulants, d'autant que ces derniers craignent tout simplement de travailler à perte. Pour rappel, ce programme de privatisation fait suite à la dissolution des ex-Pharms (Enapharm, Enopharm et Encopharm), en 2001, contraignant l'entreprise nationale de distribution détail des médicaments (Endimed), créée le 24 septembre 1997, à liquider toutes ses officines.