Le conseil médical du secteur sanitaire de Ouargla a demandé la constitution immédiate d'une cellule de crise au niveau de la wilaya. « Le suivi de l'application du programme de lutte antiscorpionique exige une vigilance à toute épreuve », affirme le docteur Gasseb, président du Conseil médical, ajoutant que la prise en charge médicale des piqués exige la présence des médecins généralistes et réanimateurs. « Or 60 % du personnel médical et paramédical sont en congé les mois de juillet et d'août et sa marginalisation lors de ce dernier séminaire n'est pas pour le motiver à rester en pleine période des chaleurs », fera-t-il remarquer. La direction de la santé se défend pour sa part de toute exclusion. Son représentant, le docteur Amara, estime que « la rencontre régionale a été initiée par le ministère et le comité central de lutte antiscorpionique. La liste des participants est donc préétablie et comporte les médecins réanimateurs notamment ». Une nouveauté, par contre, ajoute-t-il, la coordination intersectorielle sera pour la première fois effective puisqu'il a été convenu que la Protection civile ne se contentera plus de l'évacuation des piqués, les médecins et les infirmiers ainsi que les ambulances des pompiers seront désormais à même de prodiguer les premiers soins. La mise en place d'une cellule de crise pour la saison en cours reste la nouvelle donne et permettra, selon ses initiateurs, de faire des évaluations en temps opportun de la situation.