« Je suis surpris que mes propos aient été déformés par un journaliste de L'Expression. » C'est avec cette phrase que s'est défendu Yazid Zerhouni, après les protestations des autorités de N'Djamena au sujet des pourparlers qui sont menés pour l'extradition de Abderrazak Le Para, actuellement détenu par le MJDT (Mouvement de rébellion tchadien). Assis à côté de son homologue marocain au salon d'honneur de l'aéroport d'Alger, Zerhouni ajoutera : « Ce que j'avais dit, c'est que nous avons des contacts en vue d'obtenir l'extradition et le jugement de Abderrazak Le Para à Alger. » Selon lui, « quand on parle d'extradition, il s'agit de discussions entre les Etats. C'est un problème de sémantique, mais la sémantique ne doit pas s'éloigner de la substance », conclura-t-il.
