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Voyage touristique au sud de la Thaïlande : La beauté merveilleuse des îles
Publié dans El Watan le 10 - 07 - 2010

La mousson s'annonçait dès l'aéroport de Phuket, la grande île du sud de la Thaïlande. Il tombait des cordes en ce matin du 21 juin.
Thaïlande
De notre envoyé spécial
Un rideau d'eau ininterrompu. Et puis, tout d'un coup, la pluie s'est arrêtée. Un nuage rose est alors apparu dans le ciel. L'équipe de Best Tours qui a organisé notre voyage de presse, dans l'euphorie des retrouvailles, distribuait de l'eau minérale, des Coca Cola glacés et des serviettes pour éponger la sueur. La chaleur complice de la mousson était forte. Welcome to Thaïlande au lever du jour ! Terre de forêts et d'îles. Avenues et ronds-points déserts. C'est la basse saison touristique. Le minibus roulait à toute allure. On rejoignit Krabi, de l'autre côté de la Baie de Phangnga, en 3 heures de route. L'atmosphère du pays avait changé.
L'état de siège était levé. Sauf à Bangkok, balayé en mai par la violence comme par un puissant typhon. L'actuel gouvernement de coalition avait voté des réformes profondes. Takhsim Sinawatra, qui se prétendait serviteur de la monarchie et de la démocratie, était toujours en fuite, quelque part entre Dubaï et le Monténégro. Au risque de retomber dans les funestes errements de cet ex-Premier ministre déchu, le pouvoir actuel était décidé à lutter contre la corruption, à garantir les libertés, à se montrer très ferme sur les dépenses de l'Etat et sur la protection de l'environnement.
Soucieuse de montrer une affiche sereine de la Thaïlande, ce pays sans bidonvilles et sans mendiants, la TAT (Turist Authority of Thaïlande) coordonnait aussi ce sympathique périple, prélude à la découverte d'un chapelet d'îles situées au large du sud-ouest de la Thaïlande, des joyaux fascinants et encore intacts. Notre minibus roulait toujours à tombeau ouvert. La pluie s'était remise à tomber. Au Tubkaak hotel de Krabi, on a été accueillis avec des brassées de fleurs et des cocktails exotiques. Splendide Tubkaak, une perle dans son écrin de verdure, son architecture en teck, un bois noble, précieux, très beau. Sur la plage, j'ai vu deux bestioles. Sous la pluie, les méduses pointent leur nez sur le sable fin.
Si l'on jette un coup d'œil sur l'île de Phuket et la baie de Krabi, il y a 80% de forêts vierges et de plantations d'hévéas. Il a suffi de quelques semaines, après le tsunami de décembre 2005 où une tempête inouïe a soufflé dans ces parages pour que Phuket rejaillisse de ses destructions encore plus belle. Les cocotiers et les fleurs lèchent les rivages, chaises longues et parasols sont déployés sur la plage. Le paradis tropical n'a pas de prix. On faisait halte devant les temples pour allumer des bâtons d'encens et nous agenouiller devant les statues de Bouddha. Phuket possède 25 temples bouddhistes et plusieurs mosquées. Un forte minorité musulmane y réside depuis fort longtemps. A Phuket Town, élégant fouillis de boutiques, librairies et restaurants, il y a 80 000 habitants et 3 millions de touristes en haute saison, d'octobre à avril.
On croise en cette saison d'antiques hippies dans les parages de l'hôtel ON-ON, une bâtisse historique peuplée de ces clients très affables venus de tous les coins du monde et qui perpétuent à Phuket les aventures de ceux qui sont revenus de l' Inde et du Népal. Etonnant pays, la Thaïlande. La crise n'a pas touché son économie florissante. Le pays continue à exporter 280 000 tonnes de crevettes chaque année qui lui rapportent 2 milliards de dollars. Le taux de chômage est très bas : 1,6%. Le taux d'alphabétisation est meilleur que dans le reste de l'Asie : 96%. Dans ce pays de 60 millions d'habitants, les gisements off-shore dans la Baie de Siam le rendent autosuffisant en pétrole et en gaz. La Thaïlande est le premier exportateur mondial de caoutchouc et de riz. Il produit aussi en abondance du café, du sucre, du tabac, du coton qui alimente sa forte industrie textile.
L'électricité du pays est fournie par des centrales thermiques alimentées avec du charbon extrait des mines nationales. L'élevage concerne surtout les buffles (6 millions !), les porcs et les bovins. Les produits made in Thaïlande sont aussi des ordinateurs, des composants, du bois de teck... qui font que les exportations du pays représentent 70% du PIB, chose qui témoigne d'une économie prospère, active, sans cesse créatrice. Les 20 quotidiens de Thaïlande, dont 8 en langues étrangères (6 en chinois et 2 en anglais) consacrent des pages entières à l'économie, où le tourisme occupe une place forte. Dans ce secteur, il y a de la place pour tous les degrés, tous les types d'investissements : étrangers, publics et privés.
A Phuket, par exemple on trouve aussi bien les grandes chaînes internationales comme Sheraton, Hilton, Accor, Marriott, etc. mais aussi d'authentiques merveilles d'architecture thaïe qui appartiennent à des investisseurs privés nationaux, et des fois avec l'apport mixte d'argent de Malaisie. A côté du mémorable The Tubkaak de Krabi, il y a aussi The Chandara, The Indigo Pearl et tant d'autres hôtels privés de grande classe, omniprésents dans le tourisme et qui font partie du patrimoine architectural prestigieux de la Thaïlande. Dans ces lieux de rêve, tout est thaïlandais : l'architecture, le bois des tables, la porcelaine de la vaisselle, le marbre des salles de bain, les tissus des draps et des serviettes. Tout est fabriqué en Thaïlande par des usines thaïlandaises. Rien n'est importé. Tout cela génère une activité économique vigoureuse, crée des emplois et stimule des investissements.
La mer d'Andaman qui baigne les rivages ouest de Phuket, c'est le Tassili du Sud-Est asiatique... Des rochers très hauts, des pics couverts de forêts s'élèvent au milieu de l'eau. On navigue près de nombreuses îles vierges, de pitons calcaires, de grottes mystérieuses. On aborde sur la plage de l'île Koh Yao pour admirer ses cascades et son hôtel qui porte bien son nom : The Paradise. Le « paradis », c'est aussi la vision singulière de ces îles éparpillées dans la baie de Phangnga. Iles coralliennes intactes qui forment le grand parc national maritime de la Mer d'Andaman.
A l'abri d'un immense monolithe calcaire, on voit le petit village de Ko Panyi doté d'une mosquée blanche que les touristes aiment photographier. Autre attraction incontournable, l'île de Ko Khao, surnommée l'île de James Bond qui a vu les tournages en 1974 de L'Homme au pistolet d'or et en 1997 de Demain ne meurt jamais. Bollywood a aussi planté ses caméras ici même : Say You Love Me, du réalisateur Rakesh Roskam, a remporté beaucoup de succès.
Comme au Tassili, naviguer dans ces parages, dans toutes sortes d'embarcations, à la rame ou à moteur, c'est ressentir l'extraordinaire féerie des îles, la poésie de leurs formes qui changent à la lumière du jour et selon l'angle de vision. Une féerie semblable au Tassili, à l'aube ou au crépuscule, quand tout un décor inouï, surréel surgit devant nos yeux.


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