Alors que les personnes concernées par le logement social attendent avec impatience l'affichage des listes des bénéficiaires à Relizane, le chef de daïra ne s'emballe pas pour autant. «Je suis très sensible aux préoccupations de mes concitoyens et suis surtout sensible aux souffrances de certains. Mais nous sommes assignés, moi et tous les membres de la commission, à une étude minutieuse des dossiers des postulants» a-t-il affirmé lors d'un point de presse. «Relizane accuse un cumul de pas moins de 10 années», ajoute-t-il, en précisant : «mes services ont accueilli jusque-là pas moins de 20863 dossiers, représentant un cumul qui remonte à 2009». Tout en affirmant qu'un quota de 2500 unités de logements social est fin prêt pour être attribué globalement ou progressivement, le chef de daïra, M. Bentata, a souligné que les brigades mobilisées pour les enquêtes ont jusque-là touché 4620 familles et que toutes les précautions ont été prises pour éviter les éventuelles fausses affectations. «Nous œuvrons à réunir toutes les conditions pour honorer notre engagement et satisfaire les postulants réellement dans le besoin» a-t-il déclaré sans toutefois avancer une ou plusieurs dates d'affichage. Pour Bendouad, l'autre commune de la daïra, il affirmera qu'un quota de 424, parmi le lot des 500 au programme, sera incessamment attribué. Pour cette commune, la commission, qui s'est penchée pendant 21 assises sur l'étude de pas moins de 3317 dossiers, a ficelé son travail et l'on s'apprête à placarder la liste dans les jours à venir, a-t-il fait savoir. Au sujet des locataires des bidonvilles, notamment ceux de Oued Sfa, le premier responsable de daïra soulignera que la résolution de leur cas s'inscrit dans la nouvelle dynamique prônée par le gouvernement. «Nous avons été saisi pour l'élaboration d'un rapport détaillé sur les bidonvilles, chose qu'on a faite et envoyée aux instances concernées afin d'entreprendre les mesures qui s'imposent pour en finir avec ces habitations de fortunes. Concernant les locataires des bâtis menaçant ruine, le chef soulignera que leur cas bute sur le problème de propriété. Pour ces familles, disait-il, soit elles sont propriétaires ou locataires chez un privé. Leur attribuer un logement est tributaire de la récupération de l'assiette foncière ce qui n'est pas évident, a-t-il conclu avant d'annoncer la mise en place de deux équipes de 10 éléments chacune pour la numérisation de tous les dossiers des demandeurs de logements des différents types (social, LPA ou rural). Issac B.