Algérie : après 24 ans d'absence de la Coupe du monde, notre pays s'est contenté d'un rapide aller-retour en Afrique du Sud. La participation « honorable » s'est soldée par deux défaites, un nul et zéro but ! Bleus : les poulains de Raymond Domenech ont été la risée de ce Mondial en réussissant un exploit historique digne de figurer dans le Guinness : c'est la seule équipe à avoir observé une grève de l'entraînement ! Côte d'Ivoire : c'est la grosse déception africaine de ce Mondial. Didier Drogba n'a pas su et pu emmener plus loin des Eléphants tombés encore une fois dans leur travers. Diego : le légendaire Maradona, arrivé en Afrique du Sud en fantasque sélectionneur, n'a pu rééditer son exploit en tant que joueur en 1986. Pis, son Messi n'a pu le sauver d'une sévère correction made in Gernamny en quart de finale. Eto'o : le champion d'Europe en titre avec l'Inter a encore une fois raté son Mondial. Samuel et ses frères de Lions ont été domptés sans résistance sur leurs terres. Le Cameroun ne fait plus peur. Forlan : il a été incontestablement l'un des joueurs qui ont éclaboussé cette Coupe du monde par leur talent. A lui seul, le capitaine Diego a placé courageusement son Uruguay parmi les quatre meilleures sélections du monde. Ghana : la seule lumière dans le ciel sombre de la participation africaine au Mondial. Jabulani : le ballon officiel du Mondial sud-africain aura déclenché une grosse polémique sur ses caractéristiques techniques et sa trajectoire. Vivement critiqué par les joueurs, la FIFA a tout de même défendu le produit d'Adidas. Hollande : elle est, avec l'Espagne, l'une des meilleures équipes de ce Mondial. Italie : les champions du monde en titre sont rentrés chez eux plus tôt que prévu. Les vieux Italiens de Lippi ont subi un échec historique indigne du standing de la Squadra Azura. Kakà : à l'image de la majorité des stars sur papier de ce Mondial, Ricardo Kakà n'a pas fait mieux que sa modeste saison au sein du Real Madrid. Il a rendu une copie bien pâle pour un joueur de sa classe. Dommage ! Léo : l'élimination de l'Argentine de Messi contre les Allemand a été vécue comme une fin précoce de cette Coupe du monde. Ironie du sort, Messi n'a pu être le sauveur de son pays. La faute à Maradona qui l'a emprisonné à distance respectable des attaquants. Mandela : sans être un footballeur, cet homme de légende est la star incontestable de ce Mondial. Il n'a pu assister à l'ouverture de ce tournoi à cause d'un décès, mais il a promis d'être là en finale. Sa maison est devenue un lieu de pèlerinage pour les touristes du monde entier. Ce premier Mondial africain est d'abord le sien. Nigeria : encore une fois, les Super Eagles ont volé très bas. Pour leur sixième participation, les coéquipiers de Kanu ont déçu tout le monde par leur jeu sans conviction. Le président Jonathan Good Luck a même menacé de retirer le Nigeria de toute compétition pendant deux ans en guise de punition. Ozil : c'est la tête de turc de cette magnifique Nationalmannshaft version diversité. Le jeune Messaoud a étalé toute sa classe dans l'entrejeu allemand, au point où les grandes écuries lui font les yeux doux. Paul : nom de notre sympathique pieuvre allemande qui a brillamment accompagné les succès de la Mannshaft en faisant un sans-faute jusqu'à cette demi-finale contre les Espagnols. Désormais célèbre dans le monde entier, Paul a voté pour les camarades de Villa pour le sacre final. Question : tout le monde s'est posé l'éternelle question de savoir s'il n'est pas opportun de recourir à l'usage de la vidéo dans le football. Le but de Lampard et les différents hors-jeu douteux durant ce Mondial ont relancé le débat. Blatter, quant à lui, déblatère sur autre chose… Ronaldo : mis à part son but gag contre la Corée du Nord et son crachat public sur un cameraman, le jeune Cristiano a complètement raté le rendez-vous. Saâdane : le coach national, qui a échoué à qualifier les Verts au deuxième tour, a été le grand vainqueur : il revient par la grande porte après avoir quitté le Mondial sur la pointe des pieds. Thomas : à 21 ans à peine, le jeune Muller a fait oublier aux Allemands le capitaine Ballack. Sans doute meilleur espoir du tournoi, Muller a aussi signé 5 buts. Uruguay : une équipe qui a ébloui le monde par son courage et son football. Ce pays a sauvé l'honneur de l'Amérique du Sud, balayé par l'Europe. Vuvuzela : mascotte et coqueluche de ce Mondial, cette trompette s'est transformée en une success story commerciale ! Wayne : on serait tenté de se demander : « Why Rooney a raté son Mondial ? » Xavi : c'est le meilleur joueur de cette Coupe du monde, à mon avis ! Yazid : le capitaine déchu des Verts. Mansouri est passé incroyablement du statut de patron à celui de peste à éviter. Grandeur et décadence. Zidane : c'est la grande désillusion pour Zinédine Zidane : ni les Bleus ni les Verts ne l'ont rendu fier en Afrique du Sud.