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«Nous voulions réaliser notre propre Akeelah»
Dina Ouabel. Vice-présidente du Wati Club
Publié dans El Watan le 19 - 02 - 2020


– Pouvez-vous nous présenter votre club ?
We Act To Impact ou Wati est un club universitaire fondé en 2019 par des étudiants du département d'anglais de l'université d'Alger 2. C'est un club culturel et académique à but non lucratif.
Nous organisons des événements académiques comme Spell in Bouz, des événements culturels telles les journées d'art et des événements sociaux telles que les actions de charité ou de récolte de dons, ainsi que des compagnes de sensibilisation.
Nous avons déjà travaillé en collaboration avec Aisec afin de sensibiliser les étudiants sur le virus du sida VIH.
– Qu'est-ce qui vous a motivé à organiser cette compétition ?
En tant qu'étudiant du département d'anglais spécialisé en linguistique, notre domaine d'étude est la phonétique des mots et leur orthographe, et en regardant le film Akeelah, qui nous a tous marqués, que ce soit les organisateurs ou les participants, nous avons apprécié le concept et décidé d'organiser notre propre version en tant qu'étudiants.
– Comment avez-vous sélectionné les participants ?
Cette compétition est le genre d'activité où tous ceux qui maîtrisent la langue anglaise devraient y être (The Competition Where You Should bee).
C'est ouvert à tous les étudiants de tous les départements et de toutes les spécialités de plusieurs universités, de Boumerdès, l'ENSB, l'USTHB et bien d'autres.
– Comment avez-vous procédé à l'organisation de cette compétition ?
Dans notre première réunion, nous avions décidé de commencer les activités du club avec un concept propre à nous et qu'aucune autre université ou département n'avait déjà organisé auparavant. Pour cela, nous sommes venus avec l'idée du Spelling Bee.
Nous avons commencé l'organisation depuis un mois et demi. Nous avons pris l'accord de l'administration qui nous a consacré l'auditorium de l'université, puis nous sommes sortis à la recherche de sponsors, afin d'offrir des prix qui seraient capables de susciter l'intérêt des étudiants.
En ce qui concerne les jurys, nous nous sommes rapprochés de deux de nos enseignantes qui ont accepté notre requête. Quant au 3e jury, il s'agit d'un ami présentateur d'un programme télévisé et propriétaire d'une école pour l'enseignement des langues.
Ces derniers nous ont apporté leur assistance et appui depuis le premier jour. Nous avons aussi organisé des prix pour les 3 finalistes ainsi qu'une tombola pour trois personnes du public.
– Que pensez-vous de cette première initiative ?
Je pense que nous nous sommes plutôt bien débrouillés – pour ma part je suis plutôt satisfaite du résultat – en tant qu'organisateurs.
Nous avons gagné de l'expérience dans l'organisation et dans le travail d'équipe. Quant aux participants, ils pourront se familiariser avec ce genre de compétition qui entre dans le domaine du public speaking.
– Qu'avez-vous prévu comme événement pour les jours à venir ?
Nous sommes en train de programmer des événements pour le mois de mars prochain, dont une journée sur la santé, sous le nom de Health Day, avec des campagnes de sensibilisation sur la santé mentale et physique.
Il y aura aussi des journées d'art avec des workshops et nous prévoyons des journées de débats sur des sujets divers.


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