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Après le retrait du premier ministre désigné : L'Irak s'éternise dans l'impasse politique
Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2020

Dans une lettre adressée au président Saleh, Mohammed Allawi a dénoncé «des parties qui ne négocient que pour leurs propres intérêts sans aucun respect pour la cause nationale», dans un pays où les politiciens avouent «acheter» et «vendre» postes et ministères.
Le Premier ministre désigné en Irak, Mohammed Allawi, a renoncé dimanche à former un gouvernement.
Avec le départ de Allawi, le président de la République, Barham Saleh, a désormais 15 jours pour proposer un candidat à l'effet de former le futur gouvernement.
Il le choisira seul, sans cette fois demander l'avis des grands blocs parlementaires, comme l'avait contraint la Constitution lors de la désignation de Allawi.
Quand Adel Abdel Mehdi a démissionné en décembre sous la pression de la rue, l'Irak s'est retrouvé dans le flou juridique. La Constitution ne prévoit pas l'option d'une démission du Premier ministre et cela n'était jamais arrivé.
L'échec du candidat désigné par un consensus entre partis à obtenir la confiance du Parlement est également sans précédent. Ainsi, il n'est pas clair quelle procédure sera appliquée et sous quel délai, tant les députés sont jusqu'ici parvenus à jouer la montre et à trouver des subterfuges pour contourner les délais constitutionnels.
Dimanche, pour la troisième fois en une semaine, ils ont repoussé l'échéance du vote de confiance d'un gouvernement censé renouveler un système politique jugé corrompu et incompétent par des milliers d'Irakiens dans les rues depuis cinq mois.
Seuls 108 députés sur 329 se sont présentés à la séance extraordinaire convoquée en pleines vacances parlementaires à l'Assemblée, située dans la Zone verte de Baghdad.
Dans une lettre adressée au président Saleh avant l'annonce de son retrait, Mohammed Allawi a dénoncé «des parties qui ne négocient que pour leurs propres intérêts sans aucun respect pour la cause nationale», dans un pays où les politiciens avouent «acheter» et «vendre» postes et ministères.
Echiquier semé d'épines
Désigné début février par le Président, il n'a pas convaincu la rue, même s'il a promis un cabinet «historique», composé uniquement de ministres non partisans et compétents. Il est considéré par les contestataires comme partie intégrante du système qu'ils veulent voir disparaître.
Mohammed Allawi a entamé sa carrière politique comme député après l'invasion américaine de l'Irak en 2003 ayant provoqué la chute du dictateur Saddam Hussein, avant d'être nommé ministre des Télécommunications à deux reprises, entre 2006 et 2007 puis entre 2010 et 2012, dans le gouvernement de Nouri Al Maliki.
Il a tenté de mettre en œuvre des mesures anticorruption mais a fini par démissionner à chaque fois, accusant Al Maliki de fermer les yeux sur ce fléau.
De son côté, le démissionnaire Abdel Mehdi a déjà prévenu qu'il quitterait ses fonctions quoi qu'il arrive. Il ne serait, a-t-il indiqué dimanche, «ni juste ni adéquat» de conserver son poste au-delà de la date butoir du 2 mars.
Le leader chiite Moqtada Sadr, qui n'a cessé de fustiger la classe politique et les manifestants qui les pourfendent, a salué une décision prise «par amour de l'Irak», dénonçant «des corrompus» prenant le pays «en otage».
Dans la nuit de dimanche à hier, de nouveau deux roquettes se sont abattues dans l'ultra-sécurisée Zone verte de Baghdad, a indiqué l'armée irakienne. Elles sont tombées près de l'ambassade des Etats-Unis.
Depuis la fin octobre, 20 attaques à la roquette contre des soldats, des diplomates ou des installations des Etats-Unis en Irak ont tué un sous-traitant américain et un soldat irakien. Aucune n'a été revendiquée, mais Washington accuse les factions armées pro-Iran d'en être responsables.
L'Irak est secoué depuis le 1er octobre par un mouvement de contestation populaire. Mouvement marqué par la mort de près de 550 manifestants, dont un a été tué dimanche, selon des sources médicales.
Après avoir perdu de son souffle dans le sillage de l'élimination par les Etats-Unis, le 3 janvier à Baghdad, du général Qassem Soleimani, émissaire iranien en Irak, le mouvement de contestation est relancé le 19 du même mois.
Les manifestants réclament, entre autres, des élections anticipées, un Premier ministre indépendant, la fin de la corruption et du système politique de répartition des postes en fonction des ethnies et des confessions. Comme ils rejettent toute ingérence dans le pays, qu'elles soient iranienne ou américaine.


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