Les avis sur les désagréments causés par les coupures répétitives du courant électrique sont unanimes, et font dire aux citoyens ceci : « On en a par-dessus la tête de ces éternelles tracasseries. » Au fait, il ne se passe pratiquement pas un jour sans que le « jus » ne fasse des siennes dans la plupart des agglomérations, notamment au niveau des grands centres urbains. « C'est un véritable calvaire. Chaque été, c'est la même ritournelle. Que la Sonelgaz assume ses responsabilité envers ses abonnés », renchérissent des personnes interrogées sur le casse-tête des récurrentes interruptions du courant électrique. Certains habitants vont jusqu'à jurer qu'il s'agit de délestage en « bonne et due forme », vu la très forte consommation de cette énergie en pareille période caniculaire. Les gérants de magasins d'alimentation générale, de crémeries, pâtisseries et autres boulangeries, abondent dans le même sens. À en croire leurs récriminations, les dommages collatéraux subis sont souvent importants. Et pour preuve, une panne électrique de plus d'une heure occasionne des dégâts considérables aux laitages et autres produits périssables. S'agissant desdites pannes qui indisposent au plus haut point, elles peuvent durer, au pire une à deux heures, et au mieux entre 5 et 15 minutes. Déplorant également cet état de fait, les ménages qui redoutent énormément l'impact et les incidences fâcheuses de ces arrêts intempestifs sur leurs articles ménagers. Sur un autre registre, l'on martèle que de gros investissements ont été consentis pour pallier toutes ces insuffisances et améliorer la prestation de service. En marge de la conférence de presse de mai dernier sur le bilan 2009 de l'entreprise, les responsables de la SDE avaient promis qu'« il n'y aura pas de délestage cet été pour manque de production d'énergie électrique ». Mieux que ça, un ambitieux programme d'appui portant sur la mise en place de 41 centres de transformation, la réalisation de lignes supplémentaires et le remplacement de 67 transformateurs, a été lancé en ce sens. Alors…