Depuis que la disponibilité des ressources hydriques s'est améliorée sensiblement, les consommateurs auront noté avec satisfaction une meilleure disponibilité de l'eau, notamment au niveau de la ville de Mostaganem. Mais chaque médaille ayant fatalement son revers, les fortes pressions exercées par le précieux liquide auront endommagé, en plusieurs endroits, les canalisations. Même au niveau des foyers, il est souvent arrivé que des citoyens se retrouvent avec des tuyaux éventrés et des fuites d'eau à n'en plus finir. Après de réels efforts, pas toujours couronnés de succès, l'ADE vient enfin de prendre conscience de la gravité de la situation. Une situation que la région n'avait jamais connue auparavant et où, à travers l'ensemble des quartiers, les minces filets se le partageaient à de véritables déluges, causant d'énormes désagréments à la population et aux infrastructures routières. Depuis quelques jours, les habitants de Mostaganem peuvent observer, non sans satisfaction, les équipes de l'ADE procédant à des travaux de colmatage des fuites. En effet, à travers l'ensemble des quartiers, les employés de l'ADE sont enfin visibles et efficaces. La traque des fuites semble bien organisée, d'autant qu'on signale que pas moins de cinq équipes sont mobilisées uniquement pour le chef-lieu de wilaya. Ce qui permet une bonne rotation et une surveillance h/24 de l'ensemble du réseau urbain. Même tardif, ce sursaut de l'ADE est en soi salutaire car, durant la saison estivale, avec l'arrivée de milliers de vacanciers, la moindre rupture du réseau pourrait priver des quartiers entiers de ce liquide vital. Les milliers de clients de l'ADE auront noté l'ouverture en plein centre ville d'une agence adjacente à la salle Hamada où ils peuvent régler leurs factures dans des délais raisonnables. Toute cette mobilisation ne parvient toujours pas à réduire la rotation des citernes tractées par des engins agricoles aussi encombrants pour la circulation que polluants pour l'environnement et dont le ronflement des moteurs perturbe considérablement les accrocs des longues siestes. Pour l'ADE, la suppression de ces tracteurs à Mostaganem sera l'unique indicateur d'un retour à la normale en matière d'AEP.