La cité Bounaâma Djilalli de Blida semble être carrément oubliée par les autorités locales. Depuis 5 ans, cette importante cité est sans éclairage public. Les nombreuses doléances des riverains quant à la réparation de cette panne, qui a trop duré, sont restées sans suite. Ces riverains craignent surtout pour leur sécurité, d'autant plus que les délinquants trouvent vraiment leur compte dans une cité qui devient carrément obscure juste après le crépuscule. Un geste pourtant facile peut « rendre la lumière » à la cité en question et éviter ainsi le pire. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, l'hygiène y fait aussi défaut. Les bâtiments n'ont pas été peints depuis 1982, nous dit-on, date représentant la livraison de la cité. Des travaux concernant la réfection des pavés ont été très mal exécutés. « Cela a bouffé de l'argent du contribuable sans pour autant avoir l'effet escompté », s'indigne un riverain. La chaussée y est aussi mal entretenue alors que les caves ne sont jamais nettoyées. Du coup, les rez-de-chaussée des immeubles sont souvent « envahis » par les rats et les souris. Des riverains attestent que plusieurs personnes, habitant cette cité, ont été victimes de morsures de ces rongeurs. Pour être plus concis, nos interlocuteurs se disent victimes de « La politique des deux poids, deux mesures ». « Une partie de la cité a été bien aménagée. Le secret dans tout cela c'est que certains bâtiments sont habités par des élus ou leurs proches. Cela n'est pas le cas pour la majorité des bâtiments… »