Oued El Tarfa (El Achour) : 34 familles réclament leur relogement 34 familles, occupant des habitations précaires dans la localité de Oued El Tarfa à El Achour, se plaignent du retard mis dans leur relogement. Ils affirment que lors du mandat écoulé, leur recasement était « imminent ». Mais depuis, les autorités locales semblent avoir tourné la page et mis cette cité aux oubliettes. Les occupants indiquent que leurs conditions de vie sont insupportables et les baraques, où ils sont logés, sont loin de constituer un lieu d'habitation « sain ». Les habitants, de crainte d'éventuels effondrements de leur taudis, indiquent préfèrer la saison d'été. « Bien que la plupart des baraques sont mal aérées et la chaleur y est suffocante. Il n'empêche que cela est plus supportable que la menace et les désagréments auxquels nous sommes exposés en hiver », explique un habitant. Les résidants de cette cité précaire se plaignent aussi des coupures d'électricité récurrentes. Il y a près de quatre mois, une coupure du courant électrique a duré une semaine. « Il a fallu que nous organisions une action de protestation pour que les services de la Sonelgaz (société de distribution Alger) daignent rétablir le courant » raconte un habitant. Selon eux, les premières baraques ont été construites en 1989 alors que les derniers taudis ont poussé en 1994. Baraki : La construction d'un tribunal réclamée Les citoyens de Baraki réclament la construction d'un tribunal au niveau local. Jusqu' à ce jour, les citoyens concernés sont contraints d'aller au tribunal d'El-Harrach, alors que certaines affaires sont examinées au tribunal d'Abane Ramdane. Pour leur part, les avocats souffrent de pénibles déplacements vers ces structures judiciaires éloignées, d'autant plus que les embouteillages leur causent souvent des retards préjudiciables. Selon une source, plus de 1500 affaires, relevant de la partie civile, ont été traduites, ces deux dernières années, par des citoyens de la région de Baraki auprès de la cour d'El-Harrach.