Grave pénurie d'eau à Guelta Zerga De nombreuses mechtas et douars de la daïra d'El Eulma, notamment au niveau de la commune de Guelta Zerga, souffrent du manque d'eau potable. S'insurgeant contre cette situation, les habitants de Ouled Saïd et Ouled Lehoua se sont rassemblés, avant-hier, devant le siège de la daïra, pour exprimer leur mécontentement et surtout leur détresse face à ce problème qui perdure depuis des mois. À ce propos certains nous déclarent tout simplement, qu'« ils n'ont plus les moyens pour acheter l'eau en raison de son prix inaccessible ». Il est vrai qu'à 800 DA la citerne, les citoyens sont incapables de s'approvisionner en ce précieux liquide. « Pour ne pas mourir de soif, ces derniers font dans l'improvisation comme cela a été toujours le cas dans de telles circonstances », nous dit le représentant des habitants de mechta Ouled Saïd. À dos d'âne, à pied et parfois à bicyclette, les citoyens font parfois de longues distances à la recherche de ce liquide vital. Une corvée devenue hélas quotidienne pour les enfants surtout dans cette commune ou le problème d'eau a été depuis toujours au centre des préoccupations des citoyens. Des promesses ont encore été faites aux habitants qui se sont regroupés en cette période estivale où la canicule a été très éprouvante pour la population des Hauts-Plateaux. Relogement de 400 familles Après Laïd Dahoui, les Abattoirs et Bordj Tsaouer, et comme annoncé dans nos précédentes éditions, 400 familles vivant dans des conditions des plus déplorables au cœur du chef-lieu de wilaya, dans des harat menaçant ruine, ont été relogées dans de nouveaux appartements à Chouf Lekded. Cette opération, effectuée dans le cadre de la lutte contre l'habitat précaire, s'est étalée sur trois jours et a concerné les locataires de plus de 15 harat. Elle s'est déroulée, hormis quelques réclamations, dans de bonnes conditions. Les bénéficiaires de ce relogement n'ont pas caché leur joie, d'autant plus que leur calvaire trouve à quelques jours du mois sacré un heureux épilogue. Les autorités locales qui ont tenu leurs engagements ferment ainsi une autre plaie qui a terni l'image de la ville de Sétif, des années durant. L'EHS de Bougaâ sans gynécologues La région nord de la wilaya de Sétif, considérée parmi les territoires les plus peuplés, souffre d'une mauvaise couverture sanitaire au niveau de l'hôpital mère-enfant de Bougaâ, qui compte 17 communes. La structure précitée ne dispose pas de gynécologues permanents. L'absence de praticiens spécialistes en la matière embarrasse aussi bien les responsables de cet établissement hospitalier que la population. En dépit des efforts fournis afin d'apaiser les souffrances, le manque très remarqué de gynécologues dans une aussi grande région frise le ridicule. Les femmes qui nécessitent des accouchements par césarienne, ou celles qui présentent des complications, sont contraintes de parcourir des centaines de kilomètres pour rejoindre le CHU de Sétif ou même des cliniques privées. Mais ces longs déplacements forcés n'épargnent pas totalement les parturientes des risques, mettant en danger leur vie ou celle de l'enfant . Par ailleurs, il faut souligner que, selon les témoignages de plusieurs citoyens, l'hôpital de Bougaâ a connu une grande amélioration en matière d'hygiène, d'accueil et de prise en charge des malades.