Depuis le solstice, le 21 juin, le jour le plus de long de l'année, il fait show du côté de l'hôtel Riadh, sur la côte-ouest de la capitale. Et pour cause ! Il y règne un je-ne-sais-quoi dans l'air ! Une ambiance ! Un univers ! Une fébrilité ! Chaque mercredi, c'est permis, c'est jazz... Le décor est planté. Une plage, une terrasse, une brise marine, de la rumba dans l'air… iodé, des sourires et des noctambules qui ne font que « jaser » ! Pardon, jazzer, quoi ! Un bon plan de sortie, en soirée. Un rendez-vous hebdomadaire, le mercredi. D'ailleurs, les aficionados du coin disent : « On va au Summer Lounge ! » Une dénomination qui sonne et claque. Une promesse estivale. Ainsi, l'hôtel Riad à Sidi Fredj est un lieu de villégiature qui porte bien et beau son nom. Un Riadh, un havre de paix — très peace and Love in the air comme chantait Paul Young (homonyme de l'auteur de Love to the common people) — une hacienda qui vient de lancer son concept saisonnier et de circonstance : Summer Lounge. Un espace à ciel ouvert fleurant bon les fragrances marines. Un petit coin de « Florence » pour les amateurs de bonne musique et de bombance. Une sorte de Cotton-club faisant le grand bonheur des « jazzeux ». En tout cas, ici, au Summer Lounge, on fait démentir l'assertion du groupe britannique Johnny hates jazz (Johnny déteste le jazz). Dans une atmosphère intimiste, un saxophoniste et un clavieriste distillent des notes bleues, revisitant les standards de la musique universelle jazzy, au grand bonheur d'un bon public attentif. « Cotton Club » Oui, la fameuse blue note ! Aussi, ces ambianceurs de la nuit interpréteront des morceaux de bravoure et autres morceaux d'anthologie du répertoire du jazz. A l'image et au… son de The girl from Ipanema de Stan Getz, Take five écrit par Paul Desmond et immortalise par The Dave Brubeck Quartet en 1959. Et aussi, des titres pop des seventies comme Oye Como Va du guitariste Carlos Santana. Mais avec une touche personnelle. Tout en respectant le « kind of blue » (genre de bleu), ce chef-d'œuvre de Miles Davis. Et le jeudi, c'est l'After work. Il s'agit d'une « décompression » après le travail augurant le week-end. Des soirées très « Cuba libre ». Très « caliente ». Une ambiance caniculaire et pimentée salsa au bord de la piscine. Une fiesta où l'on danse, chante et se baigne dans la piscine. Pour les amateurs, des cours de salsa sont dispensés pour faire partager la passion de cette chaude danse. Des projets ambitieux Juste à côté, une ambiance libanaise emplit le restaurant le Mandaloon. Le pays du Cèdre, entre Faïruz et Nancy Ajram et son art culinaire pas du tout mineur, est l'hôte de l'Algérie. Même la pizzeria avoisinante propose une nouvelle « pasta » et de nouvelles recettes « à la mode libanaise », par opposition au Gourmet qui est intercontinental, culinairement parlant. « On a fait peau neuve. L'ambiance a changé. C'est plus convivial. Et ce, à l'issue d'une opération de rafraîchissement pour l'été. La qualité des services s'est assez améliorée, la plage est très clean. Durant la saison estivale, chaque vendredi, un buffet ludique, animé par des clowns et autres marionnettistes est prévu sur le bord de la plage. Tout le monde y trouve son compte. Les gens reviennent, ils sont fidélisés, car la qualité des services s'est améliorée, sans prétention aucune. On va s'adapter aux cinq étoiles. Et par conséquent, créer un pôle touristique et participer au développement local de Sidi Fredj et générer un gisement de l'ordre de 700 emplois », indiquera Fayçal Malak, directeur général de l'hôtel Riadh (Groupe Karmide). Les projets d'extension du site El Riadh prévoient douze restaurants, des spas, une salle polyvalente d'une capacité de 1200 personnes, des terrains de tennis.