Affaire des 36 fusils de chasse saisis au port d'Oran : Le dossier transmis au pôle judiciaire Hier, le mis en cause dans l'affaire de trafic d'armes à feu et de munition a été présenté devant le juge d'instruction prés le tribunal de la cité Djamel. Le dossier de cette affaire a été transmis au pôle judiciaire sur instruction du parquet d'Oran et le mis en cause demeure écroué. La genèse de cette affaire remonte au 23 juillet dernier, un vendredi, lorsque au niveau du port d'Oran, les éléments de la police des frontières, agissant sur la base de renseignements, ont saisi 36 fusils de chasse que tentait d'introduire frauduleusement un émigré résidant en France. Les armes à feu se trouvaient dans le coffre du véhicule, une Peugeot 405 qui avait débarqué d'un navire en provenance d'Alicante. Ce passager, accompagné de son épouse, avait également en sa possession une grande quantité de cartouches de calibre 12 et 16. Le mis en cause a été, rappelons-le, appréhendé alors qu'il s'apprêtait à sortir de l'enceinte portuaire. Il était passé par le couloir vert où les formalités douanières et de contrôle sont allégés. Ceci a porté les enquêteurs à soupçonner une complicité. Selon nos sources, les éléments de la PAF croyaient avoir affaire à un trafiquant de drogue, la prise n'a pas été décevante. Grande Poste : Les clients pris en otage pour manque de chèques secours A la grande poste d'Oran, ce samedi, de nombreux clients d'Algérie Poste, ne disposant pas de chèques postaux, n'ont pas pu procéder au retrait de la somme d'argent dont ils avaient besoin. On leur répondait tout bonnement que les chèques secours qu'ils avaient l'habitude d'utiliser, ne sont pas disponibles. « Cela fait 15 jours qu'on n'a pas de chèques secours », lance le préposé au bureau chargé de « distiller » les différents types d'imprimés aux usagers. Le chef de service des guichets leur fait la même réponse. A un client qui lui a rappelé qu'il avait recouru à ce type de chèques il y a à peine 4 jours, le responsable dira : « on avait quelques uns pour dépanner ». Et quand, le client demande s'il y a une solution, on lui balance à la figure la même rengaine : « il n'y a pas de chèques secours ! » Pour rappel, c'est la défaillance au niveau de l'imprimerie qui remonte à plusieurs années qui a engendré la pénurie des chèques postaux obligeant les clients à recourir à ces fameux chèques secours distribués au compte goutte. Les hauts responsables de l'entreprise ont annoncé, il y a quelques mois, que le problème allait être résolu. Cependant, jusqu'à présent, de nombreux clients déclarent ne pas avoir reçu leurs carnets de chèques alors qu'ils en ont fait la demande depuis plus d'un mois. Consomation : Le sucre à 90 DA Une mauvaise nouvelle pour les ménages, à l'approche du mois sacré de Ramadhan, le prix du kilogramme de sucre s'affichait hier à 90 DA. Alors que certaines informations faisaient état d'une probable diminution, c'est l'inverse qui s'est produit. Ce commerçant connu pour sa probité et disposant d'une forte clientèle, nous a produit une facture qui indiquait clairement l'augmentation de ce produit cédé par les grossistes à 3 920 DA le sac de 50 kilos. « Je vends le kilo à 85 DA, une petite marge pour contenter ma clientèle », dira-t-il en substance. Cette augmentation ne manquera pas d'avoir une incidence négative sur les produits à base de sucre, notamment à la veille du Ramadhan. Ce mois sacré au cours duquel la pâtisserie orientale et certains gâteaux sont très prisés. Cette augmentation vient ainsi se greffer à celles des autres produits, tel que la viande blanche cédée hier à 390 DA, ainsi qu'au 5 DA d'augmentation du prix du ticket d'autobus. M. Milagh, H. S., R. K.