Au moins 17 attaques ont été enregistrées depuis janvier contre des établissements hospitaliers dans la capitale libyenne Tripoli et sa banlieue, théâtre de combats meurtriers entre entités rivales depuis plus d'un an, a indiqué hier la mission de l'ONU en Libye (Manul). La dernière en date a eu lieu jeudi «contre l'Hôpital central de Tripoli (HCT) alors que différentes zones de la capitale étaient sous le feu des roquettes», a ajouté la mission onusienne, condamnant «tous les actes qui mettent la vie des civils en danger et empêchent l'accès aux services de secours». «Le bombardement aveugle de certains secteurs dans Tripoli a partiellement endommagé le HCT, notamment les bâtiments des services des maladies transmissibles et de dermatologie», a indiqué à la presse le porte-parole du ministère de la Santé du Gouvernement d'union nationale (GNA), Amine Al Hachemi. Le GNA a imputé ces frappes aux forces pro-Haftar, ce que ces dernières nient.