Carte Chifa : Le dispositif s'élargit à d'autres catégories d'assurés Après avoir concerné en premier lieu la frange des retraités et des personnes atteintes de maladie chronique, le système de la carte Chifa, dont la proportion de couverture des affiliés de la Cnas avoisine les 90%, s'est, depuis quelque temps, élargie à d'autres catégories d'assurés sociaux. Dans le cadre du déploiement de ce système, indique-t-on auprès de la Cnas, la carte Chifa concernera désormais les assurés percevant une allocation au titre de leur activité d'intérêt général (AIG) ou ceux bénéficiant de l'allocation de solidarité familiale (ASF). Les handicapés, les étudiants, ainsi que les stagiaires et les apprentis des CFPA et les Moudjahidine figurent également dans la catégorie des personnes nouvellement ciblées par cette opération, selon les mêmes sources. Ces assurés, précise-t-on, sont invités à se rapprocher des services de la Cnas pour déposer leur dossier et bénéficier dans les plus brefs délais des services de cette carte électronique. Les résultats positifs obtenus en matière de gestion du dossier de la carte Chifa a permis de désigner Jijel parmi les wilayas pilotes appelées à expérimenter les conventions avec les médecins installés à titre privé. Les premières démarches pour lancer cette opération ont été effectuées avant que les médecins concernés ne soient conviés à une journée d'information et formation pour les initier à cette mission. Par ailleurs, l'activité du centre régional de dépistage du cancer du sein chez la femme, relevant de la Cnas de Jijel, s'est élargie à d'autres villes. Depuis quelque temps, en effet, les assurées sociales ou les ayants droit de la wilaya de Mila, âgées de 40 ans et plus, sont systématiquement conviées à ce dépistage. Ziama Mansouriah : Un village touristique délaissé Magistralement coincée dans une parfaite symbiose entre la mer et la montagne, Ziama Mansouriah, une commune côtière située à l'extrême ouest du chef-lieu de la wilaya de Jijel, n'a présenté qu'un piètre visage à ses visiteurs en cette saison estivale. Mal entretenue et manquant d'hygiène, ce bijou de la nature a pourtant les atouts nécessaires lui permettant de devenir un joli village touristique. La faute n'incombe pas à la nature, mais à l'homme qui l'a abandonnée. Une simple virée à l'intérieur de cette petite ville permet de se rendre à cette triste évidence : le visiteur est confronté à un état d'hygiène des lieux des plus déplorables, les trottoirs et les rues sont malpropres et les restaurants, plutôt des gargotes, manquent également d'hygiène. Mal tenus par des serveurs débordés par une clientèle loin d'être exigeante, ces restaurants affichent pourtant complet. Dans des espaces visiblement aménagés à la hâte, eu égard au contexte fructueux et propice aux bonnes affaires, les prestations de service sont reléguées au second plan. L'adage qui dit que le client est roi est battu en brèche ; le besoin de se nourrir semble l'emporter sur toute autre considération. Autant dire que ces habitudes, qui sont entrées dans les mœurs du commun des Algériens, ne sont pas de nature à promouvoir l'esprit touristique de la région. Les infrastructures d'accueil dont on projette la réalisation sur tout le littoral jijelien doivent impérativement s'accompagner d'un changement des mentalités. Ziama Mansouriah, qui est victime de sa réputation, est loin d'être le seul exemple de ce délaissement tant ces comportements et autres images hideuses sont les mêmes, qu'on retrouve tout au long du littoral de la célèbre Corniche jijelienne. Transport entre Jijel et El Aouana : Une grève pénalisante La persistance de la grève des transporteurs privés desservant la ligne entre Jijel et El Aouana, a été très pénalisante pour les citoyens qui se déplacent sur cet important axe routier durant la saison estivale. Certes, la direction des transports a injecté des bus de transport universitaire, mais cette solution est loin de répondre à la demande considérable enregistrée chaque été. Des incidents ont même failli naître entre certains grévistes et les services des transports injectés dans cette ligne. Un chauffeur de bus d'université nous a raconté que les bus desservant El Aouana font l'objet d'attaques par jets de pierre à l'entrée est du chef-lieu de commune. Outre les habitués de cette ligne, entre travailleurs, employés et familles, cette ligne dessert les plages les plus prisées de la wilaya, que ce soit celles se trouvant dans la commune de Jijel (Ouled Bounar, Crique, Ras El Afia), ou celles d'El Aouana (Kissir, Bordj Blida, Rocher Noir, Chalat et El Aouana). La grève, entamée mercredi dernier, s'est poursuivie hier pour la cinquième journée consécutive. Il convient de rappeler que ces transporteurs, qui ont majoré unilatéralement le tarif de 5 DA, ont fait l'objet de retrait de documents de transport. Djihane Z., F. S., Rami Z.