Le MC Oran risque de plus en plus de s'enfoncer dans une situation des plus insolubles suite à cette loi des mauvaises séries qui l'assaille tous azimuts. La problématique de la non-délivrance de la licence professionnelle commence à peser lourd dans l'échiquier hamraoui du fait qu'un délai de trente jours a été ordonné par la DNCG afin que Chérif El Ouazzani puisse recevoir cette licence professionnelle qui lui donne droit de s'acquitter officiellement de son job et surtout prendre l'autre casquette d'entraîneur en chef du club. Pour ce faire, l'ancien international veut convoquer dans les plus brefs délais une AGEx avec les actionnaires majoritaires du club pour dégager aussi un président du CA afin qu'il puisse s'occuper aussi de tout ce qui est administratif. Des rumeurs de couloir circulent ça et là en mettant en évidence Karaouzène qui s'est dit honoré d'être à la tête de la SSPA. L'autre volet le plus important est de savoir si les joueurs récalcitrants qui ne veulent point baisser leurs salaires reviendront sur leur décision, un couac qui peut devenir une grande entrave pour le prochain exercice qui, pour le moment, commence à assombrir les objectifs du club. Pire, certains joueurs qui sont sous contrat veulent préparer des dossiers consistants afin que la CRL puisse trouver une solution définitive et qu'ils puissent partir en toute sans quiétude vers d'autres cieux, surtout que parmi eux beaucoup ont reçu des propositions intéressantes. Les Masmoudi, Chouiter, Mansouri, Nadji, Sebbah, Litim, Heriat et Mekkaoui ne veulent plus entendre parler de cette baisse de salaires qui, d'après eux, va les désavantager sur plusieurs points. La direction n'a plus de marge de manœuvre pour négocier avec les cadres de l'équipe et veut parer à une éventuelle saignée de son effectif à l'orée de la nouvelle saison et veut miser sur des joueurs inconnus venant des divisions inférieures, tout en pariant aussi sur sa réserve qui a donné déjà le ton en jouant sporadiquement avec les sociétaires de l'équipe première durant l'actuelle saison. Les responsables hamraoua, échaudés par les recrutements de joueurs qui en fin de compte n'ont point donné l'effet escompté durant ces dernières saisons ne veulent plus entendre parler de joueurs en fin de carrière apposer leurs signatures. Ajoutons aussi l'aspect financier qui est devenu un gros problème au sein de la bâtisse hamraouie qui table sur Hyproc pour sauver le club d'une faillite qui peut faire couler le club, sachant aussi que cette société a été intransigeante sur le dossier des bilans. Hyproc est, il faut le dire, la solution idoine pour permettre au club de retrouver sa splendeur.