Les perturbations enregistrées dans l'alimentation en eau potable (AEP) ont non seulement suscité les interrogations des populations de certaines localités de la wilaya de Tipasa, mais surtout provoqué leur mécontentement en ces journées estivales et ramadhanesques. L'absence de communication avec les intervenants a accentué la tension. En effet, c'est au niveau des champs captants, c'est-à-dire là où se trouvent les batteries de forage, notamment à Cherchell, à Tektaka, aux stationx de pompage d'eau potable de Koléa et de Douaouda et à la station de dessalement d'eau de mer (5000 m3/jour) de Bou Ismaïl que se posent les problèmes. Ces points noirs constatés en amont se sont répercutés en aval sur les ménages. Ces 5 « unités » de production d'eau potable alimentent les localités de Koléa, Fouka, Bou Ismaïl, Cherchell, Ahmeur El Aïn et Bourkika. Le problème de disponibilité de la ressource en eau ne se pose pas dans la région en raison des énormes efforts fournis par le département ministériel de Sellal et la wilaya de Tipasa depuis 2005. Tipasa est à l'abri des pénuries d'eau pour de longues années, confirment les techniciens de l'hydraulique. En fait, les difficultés avaient surgi dans le fonctionnement des installations et des équipements de production de l'eau potable. Quand les coupures d'énergie électrique sont programmées (délestage), les responsables de l'Algérienne des eaux (ADE) prennent leurs dispositions pour atténuer la crise en remplissant les réservoirs de stockage d'eau potable. Les coupures d'énergie électrique imprévues et spontanées opérées par Sonelgaz entraînent d'énormes problèmes dans la distribution de l'eau potable aux populations, surtout dans les grands centres urbains de la wilaya de Tipasa. L'eau n'arrive plus dans les appartements situés en hauteur de nombreux bâtiments. La colère monte...