Depuis le début du mois de Ramadhan, la direction du Commerce de la wilaya a mis sur pied dix-huit brigades de contrôle de pratique commerciale. Composée de deux ou trois agents, chaque brigade sillonne les marchés, les magasins et surfaces commerciales pour réprimer toute infraction commise durant ce mois de carême. Pour la première fois, un vétérinaire travaille en collaboration avec ces services pour le contrôle de la qualité de la viande rouge et blanche, a-t-on appris. « La relâche en matière de contrôle n'est plus, semble- t-il, de mise car d'autres brigades, indique-t-on, prennent le relais dans la soirée pour traquer les commerçants tentés par la fraude et la tricherie ». Une permanence de contrôle a été installée le week-end, ajoute-t-on. En parallèle, un programme de sensibilisation envers le consommateur et l'opérateur économique a été adopté, annonce toujours la direction du Commerce. Des émissions radiophoniques, animées par des cadres de cette direction, sont diffusées, chaque jour, et des réunions d'explications sont prévues avec les opérateurs qui travaillent dans les branches d'activités de large consommation (bouchers, poissonniers, restaurateurs, pâtissiers, etc.). Aussi, après une crise de lait en sachet, due à une pénurie du lait en poudre, la situation semble s'acheminer vers une disponibilité de cet aliment de base sur le marché local. L'unique unité de production d‘Igli met en vente une quantité de lait pasteurisé de 80 000 litres/jour et 20.000 litres/jour de l'ben, dont 44 000 litres pour la seule commune de Béchar. Une quantité journalière jugée largement suffisante pour les besoins de consommation de la wilaya, hormis la qualité du produit en vente qui est controversée.
