En cette période des grandes chaleurs, propice aux intoxications alimentaires et à la multiplication du commerce informel spécifique au mois de Ramadhan et où l'abattage clandestin prolifère dans les marchés, les agents et inspecteurs d'hygiène et de salubrité publique interviennent quotidiennement dans le but de faire respecter la réglementation, notamment dans les établissements à caractère alimentaire. D'ailleurs, le dernier bilan communiqué par le Bureau d'Hygiène Communal fait état de l'existence de 54 commerces pour défaut d'hygiène alors que 181 présentaient un bon état des lieux dont notamment des salons de thé, boulangeries, épiceries, gargotes et autres pizzerias et boucheries. Dans ce même cadre, une commission a été mise sur pied par l'APC pour interdire les étalages de produits de consommation et autres quincailleries sur les trottoirs et les espaces relevant du domaine public dans les différents quartiers des douze secteurs urbains. A noter que les gérants des établissements, pris en défaut, ont reçu des avertissements qui, en cas de récidive, feront l'objet d'une mesure de fermeture administrative par les services compétents. Les agents se sont rendus, au cours de cette même période, dans 41 établissements scolaires. Trois écoles ont bénéficié d'opérations de désinfection, de démoustication et de dératisation, après un constat des lieux. S'agissant des problèmes liés à l'environnement, les agents ont recensé 37 décharges sauvages constituées de détritus, de gravats et de ferrailles.