La direction du CS Constantine a entamé l'opération d'«épurement» de l'effectif senior, en signifiant leur fin de mission au gardien de but Houssem Limane, au latéral gauche Islem Herida et à l'attaquant Abou Sofiane Balegh. Si pour le premier, au club depuis 2016, le choix émanerait, selon certaines sources, du nouvel entraîneur Abdelkader Amrani, lequel souhaiterait promouvoir un jeune gardien, en l'occurrence Hatem Bencheikh Lefgoun (20 ans), pour évoluer aux côtés de Rahmani et Osmani, le sort des deux premiers était déjà scellé en janvier passé, en ce sens que, refusant de résilier leurs contrats, ils s'étaient entraînés (plus ou moins régulièrement) avec les réservistes avant l'arrêt du championnat. Cette situation, qui ne sert pas l'intérêt du CSC, dans la mesure où la volonté de mettre fin à la relation de travail étant unilatérale, l'administration est dans l'obligation de payer la totalité de leurs dus aux deux éléments recrutés en début de saison par l'ex-manager général, Adlène Boukhedenna. Aux dernières nouvelles, Balegh s'est montré favorable à un règlement amical de la question, en ce sens que son agent a demandé le versement des salaires restants pour cette année en contrepartie de la signature de sa lettre de résiliation, en attendant la position d'Islem Herida, qui devra négocier avec la direction dans les prochains jours. Autre « affaire » qui perturbe la sérénité des Vert et Noir, celle du gardien Meziani, libéré également en janvier et qui exige, en vertu d'un accord conclu avec le directeur général Rachid Redjradj, qui demande 4,5 milliards de centimes en guise de dédommagement, somme représentant trois salaires impayés (3 150 000 DA), le bail de location et trois primes non perçues (800 000 DA) et l'indemnité de résiliation du contrat, soit l'équivalent de 18 salaires (18 900 000 DA), le tout multiplié par deux pour cause de dépassement du délai prévu pour le paiement (fin février). Lors de la deuxième séance, programmée dimanche, la commission de résolution des litiges (CRL) avait demandé la présence du président du conseil d'administration de la SSPA, Saïd Naouri, apparemment le seul habilité à porter sa signature en bas du document en question, ce qui, selon certains, rendrait l'accord caduc. Naouri s'étant excusé, car retenu à Hassi Messaoud par des obligations professionnelles, le club a de nouveau été représenté par son avocat et Redjradj. Le verdict est attendu pour la semaine prochaine. Enfin, dans la perspective d'une reprise du championnat, le wali, Ahmed Abdelhafid Saci, s'est enquis de l'état d'avancement des travaux en cours au stade Benabdelmalek Ramdane, qui devra accueillir les matchs restants du CSC, et portant notamment sur la réalisation de l'éclairage et d'une tribune de presse.