L'affaire Meziane s'est encore une fois invitée dans l'actualité de l'antique club. En effet, la Commission de résolution des litiges (CRL) a programmé dimanche une séance à laquelle ont pris part le directeur général, Rachid Redjradj, et l'avocat du CSC d'un côté, et l'ancien gardien Lyes Meziane de l'autre. Devant les membres de la commission, les deux parties ont défendu leurs positions dans le litige les opposant autour du montant de la prime de résiliation du joueur libéré en janvier dernier. D'après certaines informations, l'avocat du club a déposé les pièces justifiant le paiement régulier des salaires de Meziane, alors que ce dernier a affirmé qu'il n'avait pas perçu la totalité de son dû, tel que consigné dans le document entérinant l'accord de résiliation. Pour rappel, le transfuge du CRB, recruté à l'intersaison par l'ex-manager général Adlène Boukhedenna, a été libéré lors du mercato hivernal afin de permettre la qualification de Chamseddine Rahmani, arrivé d'Arabie Saoudite. Dans le document en question, lequel avait fuité sur les réseaux sociaux en mars dernier, il est clairement stipulé que dans le cas où la SSPA/CSC ne verse pas au concerné le montant de 22 850 000 DA (2,285 milliards de centimes), représentant trois salaires impayés (3 150 000 DA), le bail de location et trois primes non perçues (800 000 DA), ainsi que l'indemnité de résiliation de son contrat, équivalant à 18 salaires (18 900 000 DA) à la fin février, le montant sera multiplié par deux, ce qui porterait les frais à plus de 4,5 milliards de centimes. C'est cette somme «astronomique» que revendique Meziane, qui, soit dit en passant, n'a pris part qu'à deux matchs avec les Vert et Noir, et que la direction, dont la position n'est guère reluisante dans cette affaire, n'a aucunement l'intention de s'acquitter. On se souvient que les responsables avaient «opté» pour cette «manœuvre» afin d'éviter à l'équipe de se retrouver, après la blessure de Limane, avec le seul Osmani dans les bois. Dans tous les cas, Redjradj, qui avait parlé, en mars passé, de «non-événement», maintient intact son optimisme quant à une issue favorable au CSC, et ce, en attendant le verdict qui devrait être rendu la semaine prochaine.