Dans le cadre de l'exercice de ses missions, l'Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) rappelle les abonnés de la téléphonie mobile dans un communiqué de presse sur son site web que «la carte SIM/USIM est destinée à l'usage personnel et exclusif de son détenteur légal. Ainsi, toute cession de la carte SIM/USIM en dehors des agences et points de vente des opérateurs de la téléphonie mobile est interdite». Elle précise qu'en cas de décès du détenteur légal de la carte SIM/USIM, «ses ayants droit devront se rapprocher d'une agence commerciale ou d'un point de vente de l'opérateur concerné pour résilier le contrat d'abonnement». En cas de perte ou de vol de la carte SIM/USIM, l'abonné est tenu de se rapprocher, sans délais, du service client de l'opérateur concerné pour procéder à sa désactivation et se présenter aux services habilités de la Sûreté nationale ou de la Gendarmerie nationale, selon le cas, pour en faire la déclaration. Ce rappel vise, selon la même source, à «assurer la protection des détenteurs légaux de cartes SIM/USIM, de toute utilisation susceptible de leur porter préjudice». Ce rappel de l'autorité de régulation a son importance. Il a été constaté ces dernières années l'augmentation des appels anonymes et des harcèlements. Les appels téléphoniques répétés et malveillants sont considérés comme du harcèlement. Ils sont réalisés dans un seul but de nuisance, en vue de troubler la tranquillité. Des appels étranges, souvent en numéro masqué, parfois à répétition... Il existe plusieurs types d'appels téléphoniques malveillants. Il peut s'agir d'appels effectués par de mauvais plaisantins, tardifs, la nuit lorsque les personnes dorment, où l'appelant ne dit rien, assimilables à des agressions sonores, où l'appelant est obscène, où l'appelant menace la personne ou bien sa famille ou ses biens. Rappelons qu'en 2008, une vaste opération d'identification de cartes Sim avait été lancée. A cette époque, à Laâkiba, El Harrach, Belfort et dans divers quartiers d'Alger, ainsi que dans d'autres villes du pays, la vente informelle des puces téléphoniques était en vogue. A l'image de bien d'autres produits, les puces des trois opérateurs de la téléphonie mobile étaient proposées à la vente à même le trottoir. L'identification de l'utilisateur renforce la sécurité des services mobiles tout en minimisant le risque de fraude, de vol d'identité ou d'autres menaces possibles. A mesure que des services plus évolués et plus complexes sont mis au point, la liste des menaces éventuelles et du potentiel de nuire ne fait que s'allonger. L'ARPCE veut agir pour empêcher ce type d'incidents et protéger les citoyens dans la plus large mesure possible.