La salle Ibn Khaldoun abrite, depuis lundi dernier, la cérémonie de remise des prix pour les lauréats des troisièmes poésiades d'Alger dans ses quatre langues, à savoir, l'arabe classique et populaire le français et tamazight. Organisée par l'Etablissement Art et Culture de la wilaya d'Alger, cette manifestation qui durera jusqu'à aujourd'hui a été marquée dans la matinée de lundi, par la remise des prix aux lauréats, choisis parmi les 130 participants à ce concours. Soit un prix dans chaque langue doté chacun de dix millions de centimes. Régle qui n'est pas respectée. Pour quelle (s) raison ? Le prix du prétendant concernant la langue française a été attribué à Mme Lucette Belhouari (Alger). Pour les œuvres interprétées en arabe classique ou dialectal et en kabyle, la récompense est revue à la baisse. Elle est de cinq millions de centimes au lieu des dix millions prévus. Vu que « le niveau des participants est faible », selon des organisateurs de ces poéisiades, se basant sur le rapport du jury. Ce dernier relève un cas de plagiat récidiviste. Cela dit, la lauréate en langue française est Mme Lucette Belhouari (Alger). Pour l'arabe classique, dialectal et tamazight, sont respectivement primés Ahmed Abdelkrim (Bou Saâda), Naït Chabane Ali (Alger) et Soulmi Khaled (Tizi Ouzou). Les journées d'hier et d'aujourd'hui sont consacrées aux récitals poétiques, conférences et musiques.