Deux ans de prison ferme contre le directeur de l'éducation de Skikda Jugé en première instance, le directeur de l'éducation de la wilaya de Skikda a été condamné, jeudi dernier, à deux années de prison ferme dans une affaire «d'abus de pouvoir, accord d'avantages indus et dilapidation de biens publics». Dans le cadre de cette même affaire, trois ans de prison ferme ont été prononcées contre le chef du service des équipements de la direction de l'éducation et deux années contre son fils, gestionnaire d'une librairie d'où le scandale est parti. Accusés dans la même affaire, l'inspecteur des cantines scolaires a écopé de deux années de prison ferme, alors qu'une peine d'une année de prison avec sursis a été retenue contre une ancienne économe d'un CEM. L'affaire en question porte sur l'achat, par les services de l'éducation, de fourniture et de matériel scolaire durant la saison scolaire 2018-2019. Des achats qui auraient été entachés de suspicion, d'autant plus qu'ils se faisaient habituellement auprès du même fournisseur, qui n'est autre que le propre fils du chef de service des équipements. «Aucun poison» découvert dans l'organisme de l'opposant russe Navalny «Aucun poison» n'a été découvert dans l'organisme du principal opposant russe Alexeï Navalny, hospitalisé en réanimation en Sibérie après avoir fait un malaise, a indiqué hier l'un des médecins-en-chef de l'établissement, précisant que son état était encore «instable», a déclaré Anatoli Kalinitchenko, le vice-directeur de l'hôpital des urgences n°1 d'Omsk où l'opposant a été admis. Selon lui, l'état de M. Navalny est «instable», ce qui ne permet pas son transfert à l'étranger, malgré l'arrivée à Omsk d'un avion médicalisé, affrété par une ONG qui espère ramener l'opposant en Allemagne. Alexeï Navalny, l'un des critiques les plus féroces du Kremlin, se rendait de Tomsk à Moscou en avion quand il a fait un malaise. L'appareil a dû faire un atterrissage d'urgence à Omsk. L'opposant y a été admis à l'hôpital, plongé dans un coma naturel, placé en réanimation et relié à un respirateur artificiel. Ses alliés ont dit être persuadés qu'il a été victime d'un «empoisonnement intentionnel», «avec quelque chose de mélangé à son thé». Bègue comme Joe Biden, un garçon de 13 ans émeut l'Amérique Un garçon de 13 ans souffrant de bégaiement a suscité l'émotion à la convention nationale démocrate jeudi soir, en remerciant Joe Biden, connu pour sa longue lutte personnelle contre ce handicap. «Sans Joe Biden, je ne serais pas à vous parler aujourd'hui», a confié Brayden Harrington, dans une vidéo pré-enregistrée et diffusée avant la prise de parole solennelle du candidat à la Maison Blanche. «Il a quelques mois, je l'ai rencontré dans le New Hampshire. Il m'a dit qu'on faisait partie du même club : nous bégayons», a relaté le jeune adolescent. «C'est vraiment génial de voir que quelqu'un comme moi est devenu vice-président» (de Barack Obama), a poursuivi le petit Brayden. Il a expliqué avoir bénéficié des conseils de lecture du candidat démocrate, qui lui a recommandé un livre de poèmes du dramaturge irlandais William Butler Yeats. «Joe Biden m'a rendu plus confiant en moi», a-t-il assuré. Après Huawei, le nucléaire britannique prochaine source de tensions avec la Chine ? Après les télécoms et internet, l'atome ? En pleines tensions diplomatiques, la position incontournable de la Chine dans le nucléaire britannique commence à faire débat au Royaume-Uni, quitte à compromettre les ambitions énergétiques du pays. L'âge d'or économique entre Londres et Pékin proclamé en 2015 semble révolu, emporté par les critiques britanniques sur la mainmise chinoise à Hong Kong et l'exclusion de l'équipementier Huawei du réseau 5G. La Chine reste pour l'instant muette sur de possibles représailles, et le nucléaire fait désormais office de nouveau front pour un grand nombre de députés britanniques inquiets de l'influence de la deuxième puissance mondiale. Pékin, via le groupe CGN, est un rouage essentiel dans le renouveau du nucléaire voulu depuis plusieurs années par les gouvernements conservateurs successifs au Royaume-Uni afin de prendre le relais des vieilles centrales.