Plusieurs milliers de personnes, dont l'opposant numéro un russe Alexeï Navalny, ont participé, dimanche 27 octobre, à une marche autorisée dans le centre de Moscou contre le régime de Vladimir Poutine et pour soutenir les "prisonniers politiques". La police a estimé le nombre de manifestants à 4.500. Les journalistes sur place en comptaient au moins 6.000. Plusieurs milliers de personnes, dont l'opposant numéro un russe Alexeï Navalny, ont participé, dimanche 27 octobre, à une marche autorisée dans le centre de Moscou contre le régime de Vladimir Poutine et pour soutenir les "prisonniers politiques". La police a estimé le nombre de manifestants à 4.500. Les journalistes sur place en comptaient au moins 6.000. Les manifestants ont marché sur les boulevards dans le centre-ville en scandant "Poutine, voleur !" et "Liberté aux prisonniers politiques !" et brandissaient des photographies de personnes qu'ils considèrent comme victimes de persécutions politiques. Parmi ces dernières apparaissaient, notamment, l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski, les Pussy Riot et des personnes emprisonnées après avoir participé en mai 2012 à une manifestation à la veille de l'investiture de Vladimir Poutine au Kremlin pour un troisième mandat. Les manifestants ont aussi également réclamé la liberté pour les 30 membres de l'équipage de Greenpeace, en détention provisoire pour deux mois, après l'action qu'ils ont menée contre une plateforme pétrolière du géant Gazprom dans l'Arctique. La Russie a connu une vague de contestation sans précédent en 2011-2012 contre le régime de Vladimir Poutine qui s'est essoufflée depuis sur fond de poursuites contre les opposants. Alexeï Navalny, récemment condamné à cinq ans de prison dans une affaire qu'il dit être montée de toutes pièces et qui a vu sa peine finalement assortie d'un sursis, a souligné qu'il fallait faire pression sur les autorités pour qu'elles libèrent les manifestants incarcérés. "Les autorités préparent un projet d'amnistie. Notre objectif est de faire en sorte que ces gens soient inclus dans ce projet", a-t-il déclaré, marchant aux côtés de son épouse, Ioulia. Le combat de l'opposition est interminable et fatiguant. Les manifestants ont marché sur les boulevards dans le centre-ville en scandant "Poutine, voleur !" et "Liberté aux prisonniers politiques !" et brandissaient des photographies de personnes qu'ils considèrent comme victimes de persécutions politiques. Parmi ces dernières apparaissaient, notamment, l'ex-magnat du pétrole Mikhaïl Khodorkovski, les Pussy Riot et des personnes emprisonnées après avoir participé en mai 2012 à une manifestation à la veille de l'investiture de Vladimir Poutine au Kremlin pour un troisième mandat. Les manifestants ont aussi également réclamé la liberté pour les 30 membres de l'équipage de Greenpeace, en détention provisoire pour deux mois, après l'action qu'ils ont menée contre une plateforme pétrolière du géant Gazprom dans l'Arctique. La Russie a connu une vague de contestation sans précédent en 2011-2012 contre le régime de Vladimir Poutine qui s'est essoufflée depuis sur fond de poursuites contre les opposants. Alexeï Navalny, récemment condamné à cinq ans de prison dans une affaire qu'il dit être montée de toutes pièces et qui a vu sa peine finalement assortie d'un sursis, a souligné qu'il fallait faire pression sur les autorités pour qu'elles libèrent les manifestants incarcérés. "Les autorités préparent un projet d'amnistie. Notre objectif est de faire en sorte que ces gens soient inclus dans ce projet", a-t-il déclaré, marchant aux côtés de son épouse, Ioulia. Le combat de l'opposition est interminable et fatiguant.