Les voleurs de bétail traqués Considéré comme une véritable saignée qui affecte durement une partie du cheptel ovin de la wilaya, le phénomène récurrent de vols et de détournements de bétail en différents endroits non protégés de la région a pris, au cours de ces dernières années, une ampleur inquiétante. C'est ce qu'a, en tout cas, laissé entendre une source digne de foi. Dans ce contexte, le groupement de la Gendarmerie nationale au niveau de la wilaya de Saïda, vu le nombre de plaintes enregistrées au niveau de ses différentes brigades, affirme avoir mis en œuvre une série de plans d'actions pour mener des traques contre les voleurs de bétail. Selon cette même source, les éléments de la brigade de la localité de Aïn Sekhouna qui, après avoir dépisté les voleurs d'un troupeau composé de 60 têtes, au terme d'une longue poursuite, sont parvenus à arrêter deux auteurs du vol et récupérer les bêtes. Ceux-ci, âgés de 31 et 18 ans et leur acolyte, qui a réussi à prendre la fuite, sont des repris de justice qui en sont à leur deuxième forfait après celui qu'ils ont commis, il n'y a pas longtemps, en emportant quelque 80 têtes d'ovins. Un mouton très singulier... C'est au cours d'une inspection de routine, effectuée par les services vétérinaires du bureau d'hygiène communal de Saïda au marché à bestiaux, que fut décelé, à leur grande surprise, parmi l'espèce locale, un mouton à poils de race « Sidaoun » originaire, nous indique-t-on, de l'Afrique subsaharienne. Ce singulier mouton était tout simplement proposé avec les autres bêtes à la vente. Or, il se trouve que cette race ovine fait précisément l'objet d'interdiction au niveau du territoire national, car elle peut engendrer de graves maladies tant pour l'homme que pour l'animal, nous révèle-t-on. Le mouton en question, qui pesait 24 kg, fut conduit sur le champ au niveau de l'abattoir communal pour y être incinéré. Une question s'impose : comment une race de mouton interdite de vente en Algérie a-t-elle pu atterrir chez nous ?