A la cité AADL de Sebbala, la majorité des ascenseurs étant en panne, les résidants des immeubles, notamment les plus âgés sont contraints de rester cloîtrés dans leur appartement. «J'habite au 9e étage. Moi qui suis relativement jeune, je peine à rejoindre mon logement, que dire alors des vielles personnes et des malades qui ne sortent jamais faute d'ascenseur», confie un habitant de la cité. D'après ces locataires, certains ascenseurs sont en panne depuis deux ans et demi. «Nous avons sollicité les responsables de l'AADL à maintes reprises pour réparer ces ascenseurs, mais en vain. Tantôt, ils nous disent que la pièce de rechange n'et pas disponible, tantôt, ils nous promettent de venir mais sans tenir promesse. Et c'est ainsi que deux années se sont écoulées sans que ces ascenseurs ne soient réparés. Que faut-il faire pour régler le problème», s'interrogent-ils. «Quand on construit des immeubles de 10 étages, il faut impérativement assurer la maintenance des ascenseurs. C'est une condition sine qua non. Sinon, il faut se limiter à trois ou quatre étages. Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu'elles règlent définitivement ce problème, d'autant que nous nous acquittons périodiquement des charges», concluent-ils. Advertisements