Les parents d'élèves de l'école Chahid Bettar Ali, sise au douar Medadeha dans la commune de Hemadena, à quelques 30 bornes à l'est du chef-lieu de la wilaya, sont montés au créneau pour dénoncer les conditions de scolarisation de leurs enfants. «Nous avons toujours entendu parler des efforts de l'Etat et des moyens qu'elle a mis au service des collectivités locales pour la réhabilitation des groupements scolaires afin de réunir tous les atouts pour une meilleure reprise, cela dit, la situation dans laquelle se trouve notre école est loin de répondre à ces aspirations» s'est désolé M. Miloud, venu manifester son mécontentement devant l'entrée principale de l'établissement. Tout d'abord, les protestataires se plaignent du sureffectif dans les classes pédagogique. «Certaines classes tournent avec plus de 44 apprenants, un indice qui n'est pas encourageant», ont-ils lancé en appelant les responsables à se pencher sur ce problème. Cette école, précise-t-on, accueille les scolarisés de trois douars de la zone éparse de la commune (Medadeha, Ouled Chenna et Aouacheria) mais n'a enregistré aucune opération d'extension depuis des années. Les parents ont aussi soulevé l'absence d'une cantine scolaire dans l'enceinte de l'école ainsi que la dégradation du mobilier, notamment les tables qui sont, selon eux, totalement dégradés. Aussi, les parents d'élèves appellent les instances concernées pour l'amélioration de cette situation notamment en cette période où les facteurs de propagation du coronavirus sont manifestes. Toujours dans la même daïra, soit à Oued Djemaa, les scolarisés des zones éparses sont confrontés à un sérieux problème de transport. Pour veiller sur les mesures sanitaires et les gestes barrières, les classes pédagogiques ont été scindées en deux où le premier groupe est accueilli la matinée et le second l'après midi, seulement les chargés du ramassage scolaire refusent d'adhérer à cette formule et transportent les deux groupes simultanément dans des conditions où toutes les barrières sont bafouées. Ainsi, le scolarisé appelé à suivre ses cours l'après midi se voit transporter dès l'aube, soit à 6h du matin pour ne revenir chez lui que vers 18h. Une situation qui n'a pas laissé indifférents leurs parents qui se sont mobilisés pour entreprendre une action en direction des responsables afin qu'ils remédient à cette situation. Du côté des directions des établissements, l'on apprend que des correspondances ont été adressées aux responsables dans ce sens mais, affirme-on, aucun écho n'est revenu jusque là. Advertisements