En dépit des différents équipements réceptionnés dont des lycées, des collèges, des groupements scolaires avec, en sus, l'ouverture des cantines scolaires, la rentrée scolaire n'a pas manqué d'enregistrer des déboires ici et là. Ainsi, dans plusieurs localités de la wilaya, notamment les plus reculées, les parents sont montés au créneau pour, avant d'exiger le ramassage scolaire pour leurs enfants, dénoncer le recours, de certaines collectivités locales, aux camions bâchés pour transporter pèle mêle lycéens et collégiens. «Entassés, nos enfants ne peuvent rejoindre leurs établissements respectifs dans de bonnes conditions et cela ne peut que se répercuter sur leur scolarisation», soulignent les parents en ouvrant une parenthèse sur la situation des lycéennes dans ce cas. Le problème de chauffage est aussi soulevé. Une commission chargée du volet a révélé que même les scolarisés du chef-lieu de la wilaya sont confrontés à ce problème. Sureffectif Ainsi, il est question de 45 groupements scolaires à être privés de cette énergie ô combien utile pour mettre le bambin dans de bonnes conditions apprend-on.«La gestion des écoles primaires est du ressort des collectivités locales appelées à se manifester davantage pour améliorer les conditions soit par l'approvisionnement en mazout soit par le raccordement au réseau de gaz de ville», note-t-on du côté de la direction de l'Éducation. Le cas des cantines scolaires n'échappe pas à la règle puisque les scolarisés ne reçoivent pas souvent leur ration dans un milieu hygiénique. «Si l'on ne parle pas de la qualité du déjeuner, notamment dans les écoles des zones éparses, le côté concernant l'hygiène nous préoccupe à plus d'un titre», dira un parent d'élève en citant l'usage des classes pédagogiques comme réfectoires. À tout cela s'ajoute le sureffectif dans les classes dans certains établissements.