Gavés par les promesses non tenues des dirigeants n'ayant pas versé la moindre prime de matchs (USMA, USMBA, et NCM), les joueurs de l'Entente ont haussé le ton dimanche juste avant de prendre le bus en partance vers Alger où ils allaient passer la nuit, précédant le déplacement du Tchad. Les partenaires de Karaoui ont donc menacé de boycotter le déplacement de N'Djamena. Mis au parfum, Kamel Lafi, président du CSA, a, en vain, essayé de calmer les esprits et de rassurer ses joueurs, lesquels ont exigé de parler au directeur général, Fahd Halfaya. Appelé en urgence, le dirigeant précité rejoint le parking du 8 Mai 1945 où il invite les joueurs à une réunion à l'hôtel. A l'issue du conclave qui s'est prolongé jusqu'à une heure tardive de la nuit, Halfaya a promis de régler le problème une fois installé officiellement directeur général. Intervenant quelques heures avant la première manche de Coupe de la CAF, le coup de gueule des joueurs met de l'eau dans le moteur de la machine, montre l'ampleur de la crise secouant l'Entente fonctionnant actuellement à «crédit». Faisant leur mea-culpa, des membres de l'assemblée générale ayant voté pour Kamel Lafi et son groupe montent au créneau. «Les bons résultats de l'équipe ne doivent pas être l'arbre qui cache la forêt. Ayant promis monts et merveilles à l'assemblée générale (AGE) du CSA, Lafi et Serrar n'ont toujours pas ramené le plus promis. Ils n'ont en outre rien fait pour améliorer la situation financière du club. S'ils pensent que Helfaya est une banque, ils se trompent. On attend avec impatience leurs contributions qui tardent à venir. Le coup de gueule des joueurs n'ayant demandé que leur dû est un avertissement pour la nouvelle direction multipliant les sorties médiatiques alors que les problèmes s'accumulent», fulminent des membres de l'AGE qui se sont reprochés hier de notre bureau... Advertisements