A quels résultats ont mené ces politiques publiques au double niveau de la structure juridique de l'économie et de la structure de son système productif ? La structure juridique de l'économie subit une profonde transformation en se privatisant ; (...)
Cette évolution n'est pas sans être encouragée par la Banque mondiale qui concourt, depuis 1980/82 aux côtés de la SFI, à étendre, par sa conditionnalité, le champ de la production privée dans le monde ; elle n'a cessé et ne cesse d'expliquer aux (...)
En 1965, l'Algérie (qui n'avait alors qu'une dizaine de millions d'habitants contre près de 36 aujourd'hui) prétend se chercher une voie de développement économique et social bien que celle-ci ait été largement dessinée par le Programme de Tripoli. (...)
A l'époque, la Banque mondiale n'a pour fonction principale que de financer à l'aide de prêts liés l'extension et la modernisation des infrastructures des Etats-membres, destinées à aménager un environnement propice à l'investissement productif (...)
La crise financière a eu deux vertus. La première a été de sortir tous les fanatiques du marché de leurs rêves et de les convier à plus de pragmatisme. La seconde a été de pousser les dirigeants des pays occidentaux et de pays « émergents » à un (...)
La cause première : les «subprimes»
Pour doper leur croissance économique, les Etats-Unis ont recouru à une politique de taux d'intérêt faibles (qui a, par ailleurs, détourné une partie de l'épargne vers l'investissement boursier). Les banquiers (...)
Depuis l'émergence du concept « d'ajustement structurel », au début de la décennie 80, sont lancées, sous l'égide de la Banque mondiale, des campagnes successives - certains ont parlé de « gadgets » - à l'influence persistante sur les politiques (...)
La gouvernance constitue l'ensemble des coutumes, des institutions et des règles légales servant à gérer, administrer une entité déterminée. La définition de la bonne gouvernance politique et économique, communément admise mais contestée par les « (...)
Après la Seconde Guerre mondiale, la réflexion sur les stratégies industrielles alternatives s'est raffermie avec l'émergence de la notion de « Tiers-Monde ».
Ainsi, adhérant aux conceptions économiques soviétiques, l'Algérie a, dès 1967, parié (...)
Ainsi, adhérant aux conceptions économiques soviétiques, l'Algérie a, dès 1967, parié davantage sur l'industrie lourde pour s'assurer progrès social, économique et technologique avec pour volonté d'autonomiser, à terme, sa croissance, le mot d'ordre (...)
L'Algérie a pu, depuis 2002, obtenir de certains pays (France, Italie...) la possibilité de convertir un certain volume de leurs créances en actions de firmes publiques privatisables. La privatisation n'est donc qu'une forme de restructuration (...)
– à l'élimination des interférences de l'Etat dans la gouvernance de l'entreprise, en séparant les fonctions de production de celle-ci des fonctions de régulation (et non plus de direction), relevant de la puissance publique ;
– à l'amélioration de (...)
La restructuration industrielle n'est pas l'apanage du seul secteur public : des firmes privées en situation précaire, mais ayant un intérêt social ou économique, ont été nationalisées en Espagne, au Chili,... pour être redressées, avant d'être (...)
Néanmoins, dans les pays en développement et de l'Europe orientale, l'extrême étendue du secteur productif étatique (orienté systématiquement en dehors des activités rentières – vers le marché local), son poids dans le produit global et l'emploi (...)
Au plan externe, l'Afrique - bien que démunie d'une véritable monnaie d'échange (hormis une ouverture plus grande de son marché et une déréglementation plus forte de l'investissement étranger) - doit gagner la coopération des pays développés au sein (...)
L'Afrique devrait persuader ces derniers :
– d'ouvrir à nouveau le dossier de la stabilisation des prix des produits primaires à un niveau satisfaisant. Est-il équitable que la tasse de café servie dans un café européen, au prix de 2 ou 3 euros ou (...)
La FRPC (dont 70 % du montant global sont, au 31 janvier 2005, accaparés par l'Afrique) comporte une innovation de taille : ce programme est, en principe, censé être préparé par les autorités du pays endetté à partir d'une concertation, dans la (...)
La FRPC (dont 70 % du montant global sont, au 31 janvier 2005, accaparés par l'Afrique) comporte une innovation de taille : ce programme est, en principe, censé être préparé par les autorités du pays endetté à partir d'une concertation, dans la (...)
Depuis l'an 2000, la croissance économique, bien qu'insuffisante, ne déserte pas le continent ; pour la première fois depuis deux décennies et sous l'impulsion du secteur exportateur, elle est supérieure à 4% sur deux années consécutives. Grâce à un (...)
Depuis l'an 2000, la croissance économique, bien qu'insuffisante, ne déserte pas le continent ; pour la première fois depuis deux décennies et sous l'impulsion du secteur exportateur, elle est supérieure à 4% sur deux années consécutives. Grâce à un (...)
La médiocrité des performances des stratégies de développement, déployées depuis une quarantaine d'années par le continent noir, explique son engluement dans la spécialisation de type colonial, fondée sur l'exportation de produits primaires (café, (...)
Il est vrai que le niveau de développement des pays africains est disparate : une poignée d'entre eux détient un revenu par tête d'habitant moyen, intermédiaire tandis que les autres font partie de la catégorie des pays à faible revenu, des «pays (...)