Dans la ville de M'sila rien ne semble dissuader quiconque à se maintenir dans les limites de sa propriété, ni les services de l'APC et encore moins la police urbaine. L'impunité sévit et ne semble inquiéter personne. Le commun des citoyens de cette ville assiste, depuis quelque temps, impuissant devant des actions pour le moins répréhensibles, à l'appropriation sans vergogne des espaces publics, voire des ruelles dans certains quartiers de la ville. Cette situation s'en est trouvée vérifiée au niveau de la coopérative Taha Hussein, où pas moins de deux propriétaires d'habitations, riverains au lycée technicum Djaber Benou Hayane, ont squatté des ruelles pour en faire des courettes en construisant deux murs de part et d'autre de leur propriété en utilisant la clôture du lycée technicum. Rappelons que ces ruelles squattées étaient utilisées comme raccourcis par les citoyens des quartiers limitrophes. Après l'appropriation de ces passages, une troisième personne a entamé, depuis peu, et ce, au niveau de la même coopérative Taha Hussein, dans le prolongement des deux ruelles squattées, l'appropriation d'une aire trapezoïdale, qu'il a déjà clôturée et qu'il compte vraisemblablement en faire un jardin, eu égard à la nature des travaux entrepris. Dans le même registre, dans la cité Sotram GR, un enseignant bénéficiant d'un logement dans l'école primaire où il enseignait, opérant une extension, s'est approprié une ruelle interdisant le passage aux écoliers qui, pour rejoindre leur établissement doivent faire un grand détour pour y parvenir. Signalons au passage que les éléments de l'APC dotés d'un arrêté de démolition signé par l'ex-maire n'ont pu mener à terme leur mission de réouverture du passage. Y a-t-il des personnes au-dessus de la loi dans cette ville ? A voir de plus près, oui.