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Sauver ce qui reste de l'économie
Publié dans El Watan le 31 - 12 - 2020

Désormais, le certificat de nationalité et le casier judiciaire ne sont plus exigibles pour les procédures administratives. Voilà une mesure qui tente de débureaucratiser l'administration.
La réduction de la bureaucratie imposée aux entreprises est une tâche essentielle de toute politique économique digne de ce nom. La vie des entreprises est déjà très compliquée par certaines démarches administratives inutiles.
Les Algériens font face à une montagne de paperasses et à des procédures souvent très complexes. Cela dit, l'environnement encadrant l'investissement a besoin d'être réformé en profondeur pour mettre en place les bases d'une économie. L'Algérie devra se doter d'une législation «antibureaucratie» pour sauver autant que faire se peut l'économie. Mais comment démanteler la bureaucratie qui paralyse tant le pays et sa fragile économie ? La réussite économique des pays de l'Asie du Sud-Est est à méditer.
Au-delà de la discipline, de l'esprit de compétition et de la méritocratie, en vigueur dans ces pays qui fascinent par leur réussite, le personnel politique et les fonctionnaires sont peu nombreux mais hautement performants. Ces derniers sont fort bien payés (de manière à attirer des talents et à décourager toute corruption, car cette dernière entraînerait pour ceux qui s'en rendraient coupables la perte de leurs fonctions et de leurs avantages, dont une retraite confortable) et surtout ils sont évalués sur la base de leurs performances. Dans l'Asie du Sud-Est, l'Etat est géré comme une entreprise avec un esprit entrepreneurial. L'Etat motive ses fonctionnaires. Les économistes sont unanimes à souligner que l'amélioration du climat des affaires doit être au cœur de tout effort de réforme. La naissance, la croissance et la survie des entreprises dépendent d'un environnement favorable.
En Algérie, dans le discours comme dans les lois, l'amélioration du climat des affaires est «une priorité pour bâtir une économie diversifiée». Toujours est-il que sur le terrain, la bureaucratie continue de paralyser l'économie algérienne. Ni la constitutionnalisation de ce principe en 2016, ni la mise en place, trois ans auparavant, d'un comité dédié à l'assainissement de l'environnement des affaires, encore moins la création d'un dispositif de suivi et de contrôle de la mise en œuvre des dispositifs de facilitation de l'investissement n'ont permis d'améliorer la situation économique. La promesse de mettre en place un guichet unique pour la création d'entreprise n'a pas été concrétisée.
Pourtant, les PME ne cessent de réclamer une uniformisation des procédures de déclaration des assurances sociales et fiscales. Les entreprises attendent une réduction de la densité réglementaire et l'allégement de la charge administrative. L'Etat est appelé à créer des conditions cadres qui permettent de gérer l'administration d'une entreprise de manière simple et peu onéreuse. Il va sans dire qu'un bon climat, favorable à l'implantation et au développement de nouvelles entreprises, a besoin d'une stabilité économique et surtout de conditions politiques non contraignantes.
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