Le rôle de Sonelgaz sera incontournable dans la concrétisation du programme national dédié à la transition énergétique et des énergies renouvelables (ENR) grâce à l'expérience accumulée à travers sa filiale Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM) et son réseau de transport, a déclaré hier le PDG de Sonelgaz, Chaher Boulakhras. En visite d'inspection au chantier de réalisation du nouveau siège de l'Opérateur système (OS), filiale du groupe à Gué de Constantine, Chaher Boulakhras, a estimé, lors d'un point de presse, que son groupe «a accumulé de l'expérience, dès les années 1990, à travers des villages solaires et d'autres initiatives réalisées ces derniers années». Des initiatives qui «demeurent certes timides», compte tenu de l'ampleur du programme national mis en œuvre par les pouvoirs publics mais qui permettent tout de même à Sonelgaz de «capitaliser, que ce soit en terme d'engineering de gestion de maintenance ou de problématiques d'injection sur le réseau» a t-il indiqué Le patron de Sonelgaz a ajouté que son groupe est en train de partager son expérience avec d'autres intervenants. «Nous venons tout juste de créer une joint-venture 51/49 avec Sonatrach ; à travers laquelle nous avons pu regrouper une partie des centrales de production à cycle combiné ; ce qui nous permet d'économiser 30 à 40% du gaz consommé pour la production d'électricité.» Cette filiale pourra par ailleurs jouer, selon le PDG de Sonelagz, le rôle d'investisseur dans le domaine des ENR. «Nous sommes aussi disposés à accompagner les autres acteurs, qu'ils soient publics ou privés, dans le cadre du programme national de transition énergétique tracé par le président de la République.» Le groupe Sonelgaz jouera par ailleurs, selon son PDG, un rôle important en ce qui concerne le transport. «Nous avons les moyens et les réseaux nécessaires. C'est un monopole de fait. Nous n'allons pas mettre en place un nouvel opérateur système pour les ENR, c'est Sonelgaz qui remplira ce rôle», a encore souligné Chaher Boulakhras. Ce dernier a insisté en outre sur le programme de modernisation, lancé par son groupe dans la perspective de gestion des ENR et d'exportation de l'électricité. S'agissant du volet créances, le PDG de Sonelgaz a souligné que l'année 2020 a été éprouvante pour le groupe, dont les créances sont passées de 60 milliards de dinars en 2019 à 180 milliards de DA, avant d'être ramenées à 160 milliards de DA actuellement, grâce à des opérations de recouvrement lancées par ses services qui ont entamé la coupure de l'alimentation en électricité et gaz aux abonnés qui ont cumulé trop de retard dans le paiement des factures. Advertisements