Qui se cache derrière le climat de peur que veulent instaurer ceux qui cherchent par tous les moyens à faire plier le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, dans ce qu'ils qualifient «d'affaire de la FIFA» et qui pérorent que la FAF sera suspendue et que l'équipe nationale connaîtra le même sort... parce que le MJS a refusé l'amendement des statuts que la FAF souhaite concrétiser avant la tenue de sa prochaine assemblée générale élective. Aller à cette échéance avec de nouveaux statuts cache mal la volonté affichée d'assurer un second mandat consécutif à ceux qui sont en place et le droit d'exclure ceux qui hantent leurs nuits. La FIFA attendra un peu avant que les amendements des nouveaux statuts ne soient corrigés après la prochaine AGE de la FAF. De nombreuses fédérations africaines sont dans le même cas que la FAF. La pandémie de Covid-19 a bousculé tous les agendas. De toute façon, les amendements prônés par la FIFA n'ont aucun caractère d'urgence lié, par exemple, à de graves transgressions des statuts, l'immixtion des pouvoirs publics dans les affaires de la fédération, la suspension d'élus et/ou de mandat, du code électoral... Rien de tout cela. L'amendement des statuts oui, mais dans le cadre des lois nationales, comme l'a souligné la note méthodologique du 8 juin 2020 à laquelle la FAF est astreinte au même titre que toutes les fédérations. Alors, qui cherche à faire peur à l'Algérie et pourquoi ? Le président de la FIFA, Gianni Infantino ? Certainement pas. Le MJS serait bien inspiré de se pencher sérieusement sur cet épisode pour démasquer ceux qui tirent les ficelles et pour quels mobiles. Advertisements