Connue pour ses traditions sportives et située à mi-chemin entre Alger et Oran, la ville de Chlef est devenue une destination privilégiée en matière de regroupement et de préparation des clubs de football des ligues 1 et 2. Une position qui s'est renforcée davantage avec la fermeture des frontières nationales pour cause de pandémie de la Covid-19. Présent mercredi à Chlef lors de la signature d'un contrat de sponsoring entre l'ECDE et les deux clubs de la région, l'ASO et MCB Oued Sly, le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, s'est réjoui qu'une ville algérienne ait pu devenir un pôle de préparation sportive par excellence de l'élite du football national. «D'habitude, les équipes algériennes se rendaient au centre de préparation de Aïn Draham en Tunisie, sur la frontière avec l'Algérie, mais depuis la reprise des entraînements dans un contexte marqué par la crise liée à la Covid-19, des pensionnaires du championnat national choisissent de plus en plus la capitale du Cheliff pour y effectuer leur préparation d'avant-compétition. C'est une très bonne chose dans la mesure où cela permet aux clubs de s'y entraîner dans de bonnes conditions et à moindre coût», a-t-il indiqué au cours de cette cérémonie qui s'est déroulée en présence du wali de Chlef, du président de l'APW, du PDG de l'ECDE et de responsables locaux. Il est vrai que la ville de Chlef, qui a donné naissance à de grands noms du football national comme Megharia, Soudani, Meksi, Doukha et Belgherbi, offre les meilleures conditions pour ce type de préparation générale, ce dont témoignent les nombreuses délégations de clubs de football du territoire national ayant fréquenté ce pôle de regroupement ou continuent d'y séjourner pour des stages similaires. Du coup, la plupart des dirigeants, entraîneurs et joueurs des équipes hôtes que nous avons interrogés ont tous exprimé leur satisfaction quant à la qualité de la préparation effectuée à Chlef qui dispose, selon eux, des moyens adéquats pour répondre aux besoins et exigences des clubs de football. «En plus d'un environnement de travail plus favorable, il y a la disponibilité des infrastructures sportives et hôtelières, les salles de musculation et les moyens de récupération nécessaires. A tout cela s'ajoute la possibilité de disputer des matchs tests sur place», ont souligné nos interlocuteurs. En effet, l'accès facilité aux infrastructures relevant du MJS permet aux clubs algériens de s'entraîner régulièrement sur des terrains en synthétique dont un flambant neuf. Ce dernier appartient au nouveau centre de préparation sportive de l'ex-CREPS, deuxième réalisation du genre après le centre de préparation et de regroupement des talents et de l'élite sportive construit à côté du stade Mohamed Boumezrag. L'autre atout de taille est sans conteste l'essor des hôtels adaptés aux exigences des sportifs en matière notamment de confort, de récupération et de travail de musculation en salle. En effet, des investissements importants ont été réalisés ces dernières années dans ce domaine par des opérateurs privés. Ils se sont traduits par la mise en service de quatre hôtels de haut standing au centre de Chlef et le cinquième, érigé à proximité du stade Mohamed Boumezrag, sera opérationnel dans un avenir très proche. A ces établissements s'ajoutent l'ancien hôtel qui a subi des travaux de modernisation et d'extension et ceux des deux centres de préparation sportive sous tutelle du MJS. Advertisements