Ces contraventions ont donné lieu à 298 mises en demeure et 6 décisions de fermeture immédiate de locaux commerciaux. Les services de la sûreté de wilaya d'Alger ont établi 304 contraventions liées aux mesures préventives contre le nouveau coronavirus lors du contrôle périodique des activités commerciales du 15 au 22 février dernier, indique un communiqué de la Sûreté nationale. Dans le cadre du contrôle périodique des activités commerciales mené par les services de la sûreté de la wilaya d'Alger, représentés par le service de wilaya de la police générale et de la réglementation, 304 contraventions ont été enregistrées, donnant lieu à 298 mises en demeure et 6 décisions de fermeture immédiate de locaux commerciaux, ajoute le communiqué. «Conformément aux mesures préventives contre la propagation du nouveau coronavirus, les mêmes services ont mené, sur la base des statistiques enregistrées durant la période considérée, 2675 opérations de contrôle ayant concerné les magasins et locaux commerciaux, outre 2350 autres opérations de contrôle menées conjointement avec les commissions mixtes de wilaya, conclut le document. Cependant, ces statistiques ne reflètent pas tout à fait la réalité, car le nombre d'infractions liées au non-respect des mesures de prévention contre la propagation de la pandémie du coronavirus est incontestablement supérieur aux chiffres donnés. Le relâchement général de la part des citoyens, qu'ils soient propriétaires de commerces ou clients, est une donne devenue indissociable de l'activité commerciale. Rien que dans les cafés, le comportement des clients qui se regroupent massivement devant les comptoirs donne lieu à des constats qui son loin d'être procipces pour faire décroître la pandémie. Les propriétaires de ces cafés ne se donnent plus la peine de mettre à la disposition des clients du gel hydroalcoolique. Même les écriteaux qui doivent indiquer aux clients le respect de la distanciation physique ne sont plus affichés. Dans les transports en commun, le constat est aussi alarmant. Les usagers ne respectent pas la distanciation physique et s'assoient, de surcroît, n'importe où, malgré les enseignes qui indiquent l'interdiction. «Les agents de la SNTF ne rappellent plus aux voyageurs l'obligation de respecter les consignes. Ils laissent les usagers s'asseoir où bon leur semble. Pis encore, il n'y a pas de gel hydroalcoolique, dont les flacons ont été vidés depuis fort longtemps et n'ont pas été remplacés», déplore un usager. Si les citoyens sont négligents, les institutions ne doivent pas l'être, car il y va de leur crédibilité. Cette situation prévaut également dans le tramway, où les voyageurs s'entassent dans les wagons, sans se soucier du respect de la distanciation. «Le pire, c'est que les agents de la Setram n'interviennent jamais pour limiter le nombre d'usagers, ou obliger les voyageurs à ne pas s'asseoir dans les places non autorisées. En somme, c'est l'anarchie la plus déconcertante», déplore-t-on. Advertisements