A la direction de la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse, on ne se laisse plus bercer par les engagements de quelques élus en mal de notoriété. Dans cette administration du ministère du Commerce, on parle de dynamique d'entreprise tout en ayant un œil fixé et attentif sur ce qui se passe entre l'Algérie et l'Organisation mondiale du commerce. Les acteurs de la CCI s'intéressent aussi à ce qui se passe dans les CCI des pays voisins comme la France, la Tunisie, le Maroc et même plus loin sur les continents africain et européen. C'est dans ce cadre qu'elle a élaboré un programme d'actions dont le Salon de l'exportation. Ses concepteurs ont mis en relief la position géographique stratégique des 3 wilayas : Annaba, Guelma et El Tarf sur lesquelles rayonne leur institution. Ce programme s'attache prioritairement à créer l'environnement idéal pour dynamiser les activités dites de petit commerce et la création d'entreprises liées à l'économie touristique. En fait, la spécificité de la politique économique de la CCI est mise en relief par la tendance des responsables à conjuguer leurs actions en faveur des entreprises, mais aussi en direction du développement des exportations des produits algériens hors hydrocarbures. Sans le préciser, la CCI a, en effet, ciblé les filières d'excellence réunissant chacune sur un site géographique identifié un fort potentiel de production et des sociétés performantes dans les domaines agroalimentaire, santé, sidérurgie et métallurgie, parachimie et plasturgie.